Joyeux Noël et à ce soir très tard pour vous ou demain. 😘
Et voilà ! Le jour tant attendu est arrivé. Nous sommes à l’aéroport de Toulouse et nous profitons de quelques minutes de pause avant le premier avion pour lancer ce blog.
Vous pourrez suivre normalement un billet par jour avec photos et peut-être même si vous êtes sages, des vidéos !
Nous allons parcourir en 3 semaines quasiment tout le beau et petit Costa Rica, en commençant par la côte Carribéenne, puis le centre avec le Volcan Poas et Arenal, et enfin la côte Pacifique du Nord au Sud, de Samara au Parc du Corcovado.
Arrivée prévu à San José à 1h du matin le 24.
Que la Pura vida commence !
Nous sommes bien arrivés. Le voyage a été long, mais les enfants ont été au top. Ils ont trouvé que l’A350 avec les dessins animés à volonté c’était proche du paradis. Au bout de 9h, ça l’était un peu moins.
1 bagage perdu mais on a un bon espoir qu’ils nous la ramènent demain (la valise Minnie de Léonie en plus Maman !).
On vous embrasse tous. À demain pour le début des aventures et la rencontre avec notre compagnon de route, notre 4X4.
K.O. …
Si vous vous demandez comment il tenait… ben il est tombé 5 minutes après !
Joyeux Noël ! Feliz navidad !
Alors nous avons un peu de retard à rattraper car hier je n’ai rien publié. Je vais vous expliquer pourquoi.
Après une première nuit courte et bruyante dans un hôtel rustique près de l’aéroport, nous avons eu le droit à un super petit déjeuner et un briefing mené par une asso de tourisme pour les français au Costa Rica. Plein de bons plans en poche, nous avons pris la route direction la côte caribéenne pour 4 jours de playa, snorkeling, et au rythme rastafari ! Sauf qu’au bout de 45 min de trajet nous voilà dans un bouchon immense en plein milieu de la montagne.
On se lance à la chasse aux infos et on apprend qu’il y a eu un accident. Nous n’avions pas prévu à manger et les perspectives que ça se débloque vite se sont amenuisées plus le temps s’egrainait… \240donc nous avons rebroussé chemin sur les conseils de locaux. En effet l’accident était mortel et ici quand il y a un accident tout doit être laissé tel quel avant que la police et l’assurance arrivent. Alors là il fallait en plus que la police judiciaire vienne. Ils ont mis 6h à arriver sur les lieux ! En France au bout d’1h ça aurait été la révolution. Ici, les gens sortaient de la voiture, discutaient, tranquille (tranquillé) (coolos pernardos / dédicace à mes naturos préférées).
Tréeeees déçus, nous nous sommes rabattus sur un hôtel Radisson Blue bien occidental sans grande conviction, oùfinalement nous avons ratttapé des heures de sommeil et fait un réveillon sans prétention.
Ce matin, 25 décembre, réveillés à 5h30 à cause du jet lag (ce qui est très pratique car le soleil fait du 5h-18h donc c’est le bon rythme ici) nous étions sur la même route dès 8h et avec des victuailles dans les sacs ! Nous avons traversé la montagne dans les nuages et sous la pluie avant d’arriver vers la côte, pour rouler au milieu des plantations de bananiers. Un trajet super sympa, bien qu’avec des enfants un peu super excités.
Au milieu des nuages dans une faune luxuriante
El uniquo fruito del amor es la banana !
Au bout de 3h15 pour faire 150km nous sommes arrivés au paradis ! L’éco Lodge que j’avais réservé depuis des mois était enfin en face de nous. Au milieu de la jungle, nous allons passer au moins 3 nuits. Jardin de plantes médicinales, manguiers devant la porte, paresseux, toucans et colibris comme animaux domestiques !
Nous avons trouvé un spot sur la playa Negra (sable noir) et profite de la mer des Caraïbes à presque 28/29 je dirais. Les enfants ont sauté dans les vagues et oublie le jet lag aussitôt. Nous n’avons pas encore aperçu de paresseux (bien qu’on en ait vu un mort grillé à un poteau électrique !), mais un singe, des lucioles, lézards, plein d’oiseaux. 😍
Je vous laisse avec ces quelques images. Je pourrais en raconter encore plus, juste pour cette après-midi mais mes paupières se ferment toutes seules. Je vais m’endormir bercée par le bruit des grillons et oiseaux chez qui on dort ce soir. Le Lodge est vraiment ouvert sur le nature
Couleur Rasta 😍
Jus de 🍉 bien mérité !
Regard de lover jet lagué
Las gitanas de Cahuita !
.
\240 \240 \240 \240 \240 Le singe
Buenas tardes… euh noches todos !
Et oui vous dormez à l’heure où j’écris. 19h15, nuit noire, grillons à pleine balle et enfants qui ronflent !
Aujourd’hui, c’était une journée immersion dans la « jungle » carribéenne dès le réveil à 5h. Nous dormons dans un eco Lodge où les fenêtres sont des ouvertures avec une moustiquaire et les murs des planches de bois simples. Le réveil s’est fait au son des oiseaux et singes hurleurs. Hurleurs, mais pas un petit cri trop mignon… un espèce de cri bien primitif qui fait un peu (euh mucho) peur. Mais nous ne nous sommes pas dégonflés, nous sommes partis explorer le « jardin jungle » en pyjama !
Singes hurleurs en fond, Agoutis, colibris, fleurs exotiques, papillons géants !
Après cette mise en jambe, le rastaman du Lodge nous attendait avec un petit dej de folie : crêpes maison à la costaricienne, compote d’ananas, smoothie coco et fruits du jardin, chocolat maison fondu, ananas frais… mon paradis !!!!
Direction le parc nacional de Cahuita ensuite, à la recherche de belles plages, singes, paresseux. Nous y avons passé les 3/4 de la journée. C’était magique ! Balade de quelques kms en pleine jungle bordée par la mer des Caraïbes. Cocotiers, palmiers, manguiers… nous avons pique-niqué sur place et pendant le pique un rayon laveur est venu se joindre à nous. Briefée par le vigile du parc, je l’ai éloigné en lui lançant le sandwich de Léonie, qui était la dernière à finir. Nous avons bien ri, car personne n’avait vu le raton laveur approcher dans le dos de Léonie sauf moi, alors ils ont été choqués quand ils m’ont vu enlever le pain de la bouche de ma fille pour le jeter à 5m plus loin pour le raton. Une belle crise de rire, Un bon souvenir ! François dit que j’ai perdu mon sang froid quand moi je dis que j’ai sauvé ma familia !
Le lunch pain de mie/jambon dans un cadre exceptionnel ! (Oui pain de mie les sardines Euronature 😔)
The racoon !
Nous avons pu apercevoir des paresseux enfin. Un qui dormait et qui a peu bougé mais un autre qui est passé d’une branche à l’autre non-chalant. Des singes sont venus aussi égayes le parcours. Ainsi qu’ un serpent un peu dangereux selon le guide (dédicace à Mamie F.), des colibris, bernard- lermittes.
Et de belles baignades et sauts dans les vagues ! Nous en avons pris plein des yeux, réalisant à peine notre chance.
Le sentier, parfois un vrai tunnel vert avec des lianes partout !
Léonie comme un poisson dans l’eau dans ce cadre !
Tronc géant !
(Non non, nous ne sommes plus en jet lag !)
La journée s’est achevée avec un jus d’ananas frais dans notre spot reggae rasta ! Dur, dur la vie… Et vous savez quoi ? Demain on recommence !!!! 😘
Merci de nous lire et laissez-nous un commentaire ! Gros bisous
Dernier jour au sud est !
Ce matin nous avons respecté notre tradition récente (oui dès le 2er jour on a nos petites habitudes !): se réveiller à 5h30 au son des singes hurleurs, puis balade dans le jardin jungle et petit dej « naturales » comme je les adore à 7h. Aujourd’hui, 4ème jour, bonne nouvelle : on s’est remis du décalage horaire, parents comme enfants.
Galettes pois chiches/lait de coco, papaye, ananas, mangue, pastèque, œufs au poulet et fromage
Potion magique avec les produits du jardin hibiscusa + jengibre
Forts de toute cette énergie, direction le refuge national de Gandoca-Manzanillo tout au sud est, à quelques kms de la frontière avec le Panama. C’est un parc pour préserver la biodiversité, un peu comme celui d’hier à Cahuita mais encore plus humide et sauvage, un peu escarpé. A seulement quelques kms, l’ambiance est très différente ! Nous avons testé un peu les enfants, ils ont bien crapahuté que des sentiers boueux qui montaient et descendaient.
Tout ça parsemé de pauses baignades sur des plages paradisiaques ! Donc ils ont été coopératifs !
Et d’animaux pour égayer le chemin ! Pas vu de paresseux aujourd’hui mais des Bernards Lermittes à foison (Gabriel les adore tout particulièrement) et des araignées !
Nous avons fini la balade par un stop à Puerto Veijo de Talamanca, le village pr excellence des rasta apparemment. Mais nous avons trouvé ça trop agité et cracra. On est bien mieux à Cahuita ! Ils ont quand même de bonnes glaces. Perso, je suis ravie de me dire que je mange local quand je mange une glace au chocolat !!!!
Voilà pour aujourd’hui ! Ça va être dur de quitter la côte caribéenne sud demain matin, d’autant que « l’accident/route bloquée » du jour 1 nous a volé une journée ici ! Mais nous avons encore plein de choses à découvrir, à commencer par demain : la petite Amazonie avec Tortuguerro au Nord est, toujours sur la côte caribeenne, mais sans l’esprit rastafari.
Gros bisous à tous. En espérant que vous vous êtes remis des festivités de Noël, prêts à affronter celles du jour de l’an !
Ce matin était notre dernier réveil à Cahuita, dans notre Lodge de rêve (simple mais très authentique et au milieu d’une belle nature). Nous avons eu un départ en beauté : encore un petit dej’ génial avec des crêpes au chocolat maison, de la mangue… et un smoothie-araza (un fruit local très sucré).
Juste le temps de le déguster et de souhaiter un bon anniversaire à Mamie Françoise en visio, et des singes hurleurs, un paresseux, une grenouille verte fluo sont venus nous dire aurevoir dans le jardin. C’était génial de les voir là, tout prêt, \240rien que pour nous. Je ne vous raconte pas l’excitation, chez les petits comme chez les grands ! (Le paresseux nous a demandé des droits à l’image trop élevés, c’est pourquoi pour le respect du budget vous ne le verrez pas ici. Désolés.)
Ensuite s’en est suivi un autre moment magique, surtout pour moi la naturopathe : le rasta maître des lieux nous a fait gouter un fruit exceptionnel, qui est arrivé à maturité tout juste ce matin (comme un beau cadeau pour nous dire aurevoir). Il s’agit du « miraculous fruit » ou synsepalum dulcificum pour le nom botanique. C’est un fruit que j’avais vu dans un reportage, qui est tout petit, mais qui a le pouvoir de transformer tout ce que l’on boit ou mange dans les 2h après l’avoir ingéré en saveur sucrée ! Une aubaine pour préserver notre pancréas et limiter la production d’insuline, notamment pour les diabétiques. Il est convoité par les scientifiques et entrepreneurs. Nous avons été honorés de le goûter !
L’arbuste
Le fruit
Ensuite cap sur Tortuguerro avec 3h40 de route ! Les enfant ont un peu du mal avec les trajets mais on a tous survécu. A l’arrivée, nous n’étions pas vraiment arrivés. Un bateau nous attendait (pas que nous, d’autres touristes aussi…) pour rejoindre le village de Tortuguero accessible qu’en bateau. Les Costa Riciens appellent ce coin, la petite Amazonie
Il fait chaud et humide
Le bateau navigue entre les morceaux de bois…
Mais on a même pas peur ! On regarde partout.
On trouve beaucoup d’oiseaux, pas de caimans car le bateau n’est pas très discret.
Les paysages sont incroyables ! On se prend pour des aventuriers cheveux aux vents. Jugez plutôt en vidéo :
Nous découvrons un village d’environ mille habitants, accueillant pas mal de touristes. Il est un peu dans son jus… parfois joli, parfois cracra. Bon c’est souvent comme ça dès qu’il y a du monde ici…
Nous avons quand même trouvé un petit resto pour se régaler de cocktails et de ceviche ! Demain, nous allons visiter le parc national à pied et en canoë. La nuit est bien méritée pour tous. Enfants bien fatigués ce soir.
Au bord du grand canal
Buenas Noches !
Tortuguero, le zoo à ciel ouvert !
Aujourd’hui, nous en avons pris plein les mirettes. Malgré une journée en demi-teinte côté météo, un hôtel un peu miteux, une ville un peu sale, mais aussi côté ambiance familiale car la fatigue se fait sentir chez les enfants et ils sont assez agités dès le moindre temps mort.
Nous avons pris un petit dej en ville sans aucun intérêt malheureusement. Puis tout feu tout flamme, nous sommes partis direction le parc national avec nos jumelles, sauf que la pluie s’est invitée à la fête. 30 min après, notre deuxième tentative a été la bonne. A peine arrivés dans l’espace protégé, nous avons détecté des singes hurleurs et des toucans ! Nous avons progressé dans un forêt encore plus humide que ce que l’on a vu au sud, encore plus dense même si après Manzanillo (il y a 2 jours), on ne pensait pas que cela existait. Parfois, nous étions dans un vrai tunnel vert, avec un taux d’humidité hyper élevé.
Nous avons pris le sentier du jaguar, mais il était peu probable de le croiser. Il vient l’été, quand son repas préféré est prêt : les oeufs de tortue
Où est Léonie…?
Des kms de sentiers comme ça
Araignées
Ensuite, nous avons trouvé un bon resto avec un peu d’organisation, pour manger quelque chose d’occidental. Car il faut dire que le riz et les haricots rouges, on s’en lasse vite. Puis la sieste s’est imposée ! Comme elle va l’être encore quelques jours je crois pour récupérer un peu. Même si C’est dur de se freiner.
Après le repos des braves, nous avons embarqué sur un canoë avec un guide rien que pour nous. Une guide adorable avec un esprit rastafari/pura vida qui nous a fait encore une fois oublié la pluie et tout le reste. C’était une belle leçon car nous étions hyper déçus au départ de la météo, mais nous avons finalement passé un super moment sur la lagune qui borde le village, à la recherche d’oiseaux, reptiles, caïmans… nous n’avons pas été déçus et nous avons appris plein de choses !
Léonie au milieu des nénuphars
Un héron bleu
Un Anhinga qui fait sécher ses ailes
Un bébé Jacana qui cherche à manger sous les nénuphars (crevettes, sardines… omégas 3 quoi !)
Il y aurait encore plein de choses à vous montrer et vous raconter mais la journée n’est pas finie !! En effet, à 18h nous avons splité les effectifs en 2 : les garçons sont partis se reposer et se coucher tôt, les filles ont continué l’exploration avec une marche de nuit, accompagnées pas une guide.
Ce fut génial ! Nous sommes partis à 6 + le guide avec des lampes torches de compétition explorer la jungle. D’abord sur un chemin assez large, puis ensuite sur un tout petit travers où il fallait surveiller ses arrières. Léonie a eu un coup de flippe au tout début, puis s’est ressaisie et a profité de cette marche exceptionnelle comme une adulte. Elle a bien fait car nous avons vu des iguanes de plusieurs types, des serpents aussi divers, un porc-epic dans un arbre (je ne savais pas que ça grimpait…), des criquets, des araignées, des fourmis transportant des feuilles, et même des rouges qui nous ont bien dévoré toutes les 2 a un moment, quelques grenouilles exotiques, et 5 paresseux ! Les paresseux c’est toujours le clou du spectacle. Et là, on a commencé par voir une maman et son bébé, donc émotions au max ! Et puis les 3ème s’est avéré très près. Je vous laisse découvrir…
(La vidéo bouge pas mal car c’est à ce moment là que les fourmis rouges se sont vengées de nos grosses chaussures écrasantes)
Iguane en mode camouflage
Ce soir ça va rêver sérieux je pense ! Demain direction le volcan Poas et la cascade La Paz, avec d’abord le retour en bateau puis 3h30 de route. On y fêtera la nouvelle année !! Déjà une semaine que nous sommes là…
Bonne nuit à nous, bonne journée à vous ! 😘
Ce matin, nous avons quitté Tortuguero pour partir en direction des Volcanos au centre nord du pays. Comme à l’aller, nous avons profité d’1h de balade dans un bateau taxi. Comme c’était le matin, c’était plus approprié pour voir des animaux. Cela a été la parade des alligators, iguanes et aninghas. C’était très amusant car chaque passager du bateau (je dirai environ 30 personnes) avait pour objectif secret d’être le premier à deniché un animal. On a pas été déçus de ce retour.
Aningha perché
Alligator sur la branche
Alligator sur le morceau de bois
Ensuite, la journée n’a pas été très intéressante visuellement. Je n’ai pas beaucoup de choses à vous montrer. Nous avons roulé pas mal en temps, pour faire finalement que 150km : 3h30. On a eu la chance de pouvoir tester le mode 4x4 dans 1/3h du trajet. Nous avons traversé une partie agricole du pays, avec des grandes « fincas » (fermes) en monoculture. Le Costa Rica n’est pas totalement épargné…
Enfin, dans le milieu d’aprem, nous sommes arrivés proche du Volcan Poas et de la cascade La paz. Le pays des fraises 🍓 ! Qui l’eut cru ! Demain nous approcherons au plus près en espérant que les nuages ne s’invitent pas à la fête !
Voyez la taille des feuilles !
Ce soir nous dormons dans un hôtel extra, qui n’a plus rien à voir avec la très incohérente ville de Tortuguero (touristique mais très précaire…) et nous ne boudons pas notre plaisir. Bonne nuit !
Récit du dernier jour de l’année (en retard)
Hier matin, nous avons beaucoup de chance de nous réveiller avec le soleil, ce qui nous a garanti une visite du Volcan Poas avec vue sur le cratère.
Après un petit dej avec vue sur la nature, les montagnes, les colibris qui viennent boire juste devant la fenêtre, nous prenons la route pour 30min de montée.
8h20, nous sommes en chemin dans le parc du Volcan, avec des petits râleurs à nos mains qui ne veulent pas trop marcher… mais qui seront contents plus tard.
Arrivés en haut, nous apprécions la vue dégagée sur le cratère principal d’où s’échappent des fumerolles. Le dernier mouvement date de 2017 (pour fêter la naissance de Gabriel).
Ensuite, on pousse un peu beaucoup les enfants pour grimper les 750m jusqu’ à la lagune, un autre cratère plus en activité et qui est rempli d’eau. La végétation l’entoure et cela donne un vrai petit paradis.
Nous avons laissé la chaleur en bas et ça nous fait tout drôle ! La végétation est encore luxuriante, les feuilles sont géantes.
L’après-midi sera plus calme car on en a tous besoin. L’hôtel très agréable et son jardin magnifique ont été parfaits ! Il y a même un mini golf fait maison.
17h : il est minuit en France donc on a pensé à vous ! Puis, à notre tour, nous avons passé la soirée au restaurant attendant à l’hôtel. Piña colada, Mojito con fresa (le fruit emblématique de cette région), jugo de fresa, et des grillades ou fajitas… on a bien profité ! Bon nous n’avons pas attendu minuit heure costa ricienne. Ici il fait nuit tôt, à 18h, et on se lève tôt, 5h ou 6h max.
Feliz 2023 todos !!
D’un volcan à un autre…
Nous sommes partis ce matin du pied du Poàs en direction de l’Arenal, le volcan le plus populaire au Costa Rica.
Avant de partir, nous avons encore profité du bal des colibris devant la fenêtre, lors du petit déjeuner. Cet oiseau est vraiment beau et incroyable par la vitesse à laquelle il bat ses ailes.
Ici, la vidéo est au ralenti x3. Les ailes battent déjà hyper vite.
Un peu moins de 2h après, nous sommes arrivés, sous la pluie. Mais nous avons adopté la pura vida attitude, nous avons accepté la pluie. On a bien fait car 1h après, elle a laissé place à un soleil de plomb. Le taux d’humidité est lui très haut à nouveau car nous sommes plus bas en altitude. C’est plutôt bien quand le ciel se dégage car on respire mieux.
Notre hôtel pour 2 jours est encore top ! Lors du check-in, le personnel nous a recommandé un tour avec Armando, le guide de l’hôtel, une personne clé de la famille qui tient cet établissement. Nous avions prévu partir marcher sur des ponts suspendus, mais nous nous sommes laissés finalement convaincre par Armando. Et l’histoire dit qu’on a fait le bon choix.
Armando nous a amené à seulement 3 min de voiture de l’hôtel pour voir des paresseux (« perezoso »). A peine garés, on en voyait 2 dans les arbres, l’un dormant, l’autre bougeant ! Sans lui, on serait passé à côté, c’est sûr. Il faut vraiment des guides pour dénicher les animaux.
Nous étions donc déjà ravis avec 2 premiers paresseux. Le guide avait une longue vue, c’était génial. Puis, nous sommes entrés dans la forêt humide et là 2,33 minutes plus tard, jackpot ! Une maman et son bébé réveillés et plutôt proches. Je vous laisse admirer cette vidéo tournée via la longue vue, mais on les voyait aussi très bien de près. C’était magique et émouvant.
Ils nous ont entendu… le bébé a 1 mois. Il va rester encore 5 mois avec sa maman avant de vivre sa vie de solitaire.
Ça gratouille, ça papouille… ♥️
La balade a encore duré environ 1h de plus, nous avons vu 3 autres paresseux et plus encore…
Ici un paresseux dormant en boule. Ça ne rend pas trop mais il était encore plus proche.
Une chouette (qui nous narguait un peu).
Un gros iguane
Des chauve-souris
Encore une balade extraordinaire !
Pour se remettre de nos émotions, nous avons passé la fin d’après-midi dans les sources chaudes du Volcan. Ici, il y a pas mal de lieux qui les exploitent (plus ou moins bien). L’eau peut aller jusqu’à 46C. A 41 on était déjà cuits nous. On alternait entre des bassins a 20C et 41C. On a même profité de cocktails les fesses dans l’eau, puis nous avons dîné au restaurant du complexe (une erreur, c’était sans intérêt).
Ce soir, on va dormir comme des gros bébés cadum comme à dit Gabriel. L’eau chaude soufrée a fait son effet.
A demain pour de nouvelles aventures ! On commence à bien s’habituer à ici. Et dire que demain les enfants reprennent l’école et les parents le travail… on pense bien à vous. 😘
De la pluie, des fruits, du café et du chocolaaaaaat !
La nuit a été bruyante. Beaucoup d’eau est tombée sur le toit en tolle de notre Lodge.. Et au réveil, il a plu encore pas mal. Une pluie tropicale, avec une chaleur humide. Et c’est finalement très agréable.
Nous avons annulé notre rando sur les coulées de lave du volcan Arenal de 1968, sachant que les enfants ne nous auraient pas suivi sur ce coup-là et que la vue sur le volcan était fichue à cause des nuages. Nous en avons profité pour nous reposer, regarder tous les oiseaux qui mangent sous nos fenêtres.L’hôtel a installé un spot pour les observer tout en petit déjeunant !
Toucan au petit déjeuner lui aussi
Super explorateur
Gaufres et fruits exotiques mmmmh !
On en a aussi profité pour faire du lèche-vitrines à La Fortuna. Comme les enfants ont de l’argent de poche (merci Mamie), ils adorent chercher le meilleur souvenir du coin, et ceci dans chaque coin visité. Bon là, à la moitié du voyage, ils sont déjà ruinés !
Nous avons trouvé des tacos en chemin, mangés tranquillement à l’hôtel, toujours face aux oiseaux.
Puis, l’animation principale de la journée a été la visite d’une exploitation de fruits exotiques, café, épices et surtout chocolat. C’est une entreprise familiale qui nous a reçu comme des rois. On y a même retrouvé par hasard la famille de belges/australiens qu’on a croisé dans l’hôtel de la première nuit. La vie est incroyable ! (On a d’ailleurs croisé à chaque étape une famille ou un couple rencontré-e dans une étape précédente. Je trouve ça dingue moi… mais comme disent certains, il n’y a pas de hasard…)
Nous avons découvert des arbres et leurs fruits, mais aussi l’histoire du café et surtout du chocolat. Et puis nous avons goûté ! Pour étayer pratiquement chacune des présentations, pendant que le fils parlait, la maman coupait les fruits derrière en cuisine et le père nous les servait : banane spéciale qui reste fraîche seulement 2 ou 3 jours donc non exportable, papaye, carambole, oranges à la peau verte avec un petit goût de citron vert derrière celui de l’orange…
Guanabana (ou pour mes naturos et autres botanistes : Annona Muricata L.*) : fruit présumé anti-cancer
*NB phyto-botanique : Un Linnen est venu jusqu’ici !!!
Carambole ! Olé !
Léonie découvrant le vrai goût de la carambole !
Les enfants ont adoré participe au pelage de l’Orange et au pressage de la canne à sucre. Pour l’orange, l’hôte a fait comme un petit cratère de volcan (dédicace à l’Arenal) \240en haut et on avait plus qu’à presser un peu, l’orange servait de verre pour boire son jus ! Un régal.
Gabriel a partagé sa 2ème Orange volcan avec sa sœur.
Ensuite, nos agriculteurs cultivent aussi la canne à sucre. Gabriel et Léonie ont activement participé au pressage de la canne à sucre pour qu’on puisse tous ensuite boire le jus avec quelques glaçons ! Encore un regal.
On a aussi vu de la cannelle, du poivre, de la Stevia (Gabriel a mangé une poignée de feuilles, ébahi par le fait que ça soit méga sucré et que je dise « oui, tu peux en manger plein !»), de la cardamone, un fruit utilisé pour colorer dans l’industrie agroalimentaire (surtout les fromages - E160 je crois) qui est le Rocou… et sûrement d’autres choses que j’oublie !
Ils ont essayé de peindre sur l’arbre avec la poudre du Rocou
Un ananas poussant en l’air !
Plant de Stevia (le seul édulcorant bon pour la santé ! Les autres étant tous chimiques et cancérigènes…)
Poivrier noir (piper nigrum). Cherchez la « grappe »…
Et puis à la fin, le fils nous a expliqué et montré la fabrication du chocolat à partir de la fève produite par le cacaoyer. On a eu de la chance, car aujourd’hui ils avaient torréfié des fèves !
Elles sont d’abord ramassées fraîches 2 fois par semaine. Un cacaoyer produit pendant 100 ans mais seulement 1kg par an. La fleur est fragile, elle ne dure que quelques jours. Il fait beaucoup d’arbres (ici 1600…). Sa pollinisation nécessite des moustiques (et oui, ça sert à ça les moustiques. Maintenant je les aime ! Mais ce ne sont quand même pas des moustiques tigres, ils sont très gentils comparé à chez nous…).
Petites fleurs blanches du cacaoyer
Si les moustiques mâles ont bien bossé, les fruits pourront voir le jour. Quand ils deviennent jaunes, les fèves à l’intérieur peuvent être récoltées.
Le fruit du cacaoyer. Il est rouge ici, donc pas mûr.
Le jaune est mûr, rempli de fèves de cacao.
Le tour blanc est sucré et gélatineux un peu comme un litchi. Le cœur est violet, sec et amère.
Elles seront séchées au soleil 15 jours, puis cuites au four à bois traditionnel. Ensuite, on enlève leur enveloppe avec un coup de pilon, puis on les redore au four 2h. De là, on commence tout juste à avoir une odeur et un goût de chocolat. Bon, c’est pour les warrior car le cacao cru est amère ! Moi j’aime beaucoup (à petite dose) mais je crois que je suis la seule dans la famille.
Si on garde le beurre de cacao, on a une texture fondante. Ils ont rajouté du sucre de canne non raffiné de leur production et de la vanille de leur production aussi et nous ont servi cela en truffes et en chocolat chaud ! Le paradis sur terre !
J’ai oublié de vous dire que c’est la variété Criollo qui est cultivé ici. C’est la plus rare, non hybridée, \240seulement 1% des récoltes mondiales. En gros, c’est le meilleur chocolat du monde. Et il est \240bio ! Quand je vous dis que c’est le paradis…
Voilà je m’arrête là car je pourrais écrire encore et encore… et je rêve de mon lit, pour une énième nuit bercée aux sons de la nature.
Ça va être dur de revenir à la réalité… mais bon, encore 11 jours de voyage alors ce n’est pas la question pour le moment ! Demain départ vers la côte pacifique pour remettre nos maillots de bain. Besos !
Départ vers le pacifique !
J’écris un peu en retard sur la journée d’hier. Nous avons quitté La Fortuna (au pied du volcan Arenal) pour aller vers la côte pacifique à Samara. C’était un peu le cœur serré pour tout vous dire car nous avons beaucoup aimé notre hôtel et nos expériences là bas. Nous avons eu la chance tout de même de voir le volcan dégagé au petit dej.
Volcan + nous : La preuve qu’on y était bien !
La première partie de la route est sublime. Nous avons longé l’immense lagune du volcan et traversé plein de rivières qui la rejoignent.
Après la lagune, ce sont des plateaux qui peuvent ressembler à la lozere mais avec des palmiers. Avec des vaches et des chevaux en nombre. C’est étrange ! Nous n’avons malheureusement pas de photos.
On a croisé des petits habitants sur le bitume :
Des coatis pas du tout effrayés !
4h et 200km plus tard, on arrive dans le petit village bouillonnant de Samara. Les américains sont là ! L’ambiance est un peu différente. C’est plutôt bobo-surfeurs. Mais la baie est magnifique.
Nous avons déjeuné sur la plage, puis le reste de l’apres-midi a consisté. \240à se jeter dans les vagues chaudes du pacifique. Nous sommes surpris par la température ! Environ 29/30C ! 😍 Tout le monde se régale.
Photos moyennes car le tel était dans une pochette étanche . On fera mieux aujourd’hui pour vous montrer la beauté des lieux.
Nous logeons dans un petit appartement sous des locaux, au mileu des restos et auberge de jeunesse. Ce ne sont plus les singes hurleurs ou les toucans qui nous bercent, mais de la musique hipe.
La nuit fut agitée car Léonie est freinée dans son aventure par une otite. D’où le retard de ce poste. Maman naturo est en action. En espérant échapper au médecin local et aux antibio. On y croit !
Gros bisous à tous
Aujourd’hui, nous nous réveillons après une nuit compliquée pour Léonie qui se plaint à priori d’une otite. Surement la fameuse otite du baigneur ! Environ 4h de sommeil max pour elle comme pour moi, la matinée a été très calme.
Nous avons la chance d’être dans un appartement, donc avec tout ce dont on a besoin comme à la maison ou presque.
Nous avons retrouvé le plaisir de cuisiner, \240tout simplement, des produits frais. Au bout de 12 jours de voyage, c’est appréciable. Bon même s’il est difficile de trouver de bons produits frais… l’industrie agro-alimentaire à l’américaine est reine. À Samara encore, il y a quelques commerces qui sortent du lot, et beaucoup de restaurants sains.
Cette après-midi, après une sieste en conséquence, c’était plage. La baie est magnifique, l’eau à plus de 30C, tout le monde est en mode « pura vida »… c’est très agréable. Léonie allait mieux et on lui a mis des protection d’oreilles (sur inspiration de Géraldine).
Au bout du chemin de notre appart, l’arrivée à la playa
Oh des lianes…
Faut se lever tôt pour pouvoir se caler ici, mais ça vaut le coup !
Grande plage de la baie de Samara, petit paradis sur terre
À 16h…
Après un repas maison apprécié à nouveau, \240nous sommes allés écouté le concert dans le bar d’en face. Vu qu’on entendait comme si on y était, autant avoir l’image ! Et la soirée s’est terminée par un petit tour à la plage pour une ballade au clair de lune.
A demain ! On va récupérer un peu de sommeil nous alors que vous, vous n’allez pas tarder à vous lever.
Aujourd’hui, j’ai peu de choses à vous raconter car c’était notre dernière journée baignade & chill à Samara. Nous étions dans l’eau de 10h à 18h environ. Avec 2 pauses.
L’eau est tellement chaude, le paysage tellement beau, les vagues tellement drôles… les enfants ont du mal à quitter la plage. Et nous aussi !
En mode poule qui saute les vagues !
Pause déjeuner dans un resto hipster
Avec des glaces muy buena (faites par un français… mais avec du chocolat, de la mangue, de la vanille locaux !!!)
Après une petite pause à l’appart pendant une petite pluie tropicale, le soleil revient nous faire un coucou et la pleine lune se joint à la fête. La balade est magique. Les enfants ne veulent plus sortir de l’eau alors que la nuit tombe.
2 copines Ticos (costa riciennes) et ils essayent de parler de pagure… bon ok de Bernard Lhermitte. Je voulais me la péter avec le nom officiel.
Ils ont trouvé une bébette !
Et voilà, c’est ainsi que s’achève notre séjour relax à Samara. Ça nous a fait un bien fou de poser la voiture pendant 2,5 jours, se baigner… ce n’est pas le côté typique du Costa Rica que l’on a vu ici, mais la nature est toujours aussi époustouflante et l’ambiance hipster-surfeur tellement facile à adopter !
Adios Samara. Demain gros trajet pour descendre jusqu’à Quepos pour aller visiter le parc Manuel Antonio, toujours sur la côte pacifique mais plus au sud.
Besos amigos !
Quepos nous voilà !
Ce matin, départ de Samara à 8h. Assez tôt pour pouvoir avoir des places sur le ferry qui part à 12h30 à 2h de Samara, sur la playa Naranjo (Orange). Défi réussi car on était les 9eme sur place donc places garanties.
L’endroit est encore une fois assez exceptionnel. On est dans le golf de Nicoya et on voit l’autre rive pas loin du tout, mais il faudra malgré tout 1h de Ferry pour économiser presqu’1h30 de route. Et surtout vivre une expérience sympa !
À droite au fond, la plage avec Gabriel, Léonie et François en ballade.
Le ferry est une animation en soi. C’est à taille humaine, on n’a pas tant attendu et l’organisation est simple et cool, mais hyper bien rôdée. Ça nous surprend toujours car parfois tu demandes comment ils vont faire car ils sont vraiment cool… mais Pura vida my friends !!! On a la surprise de trouver un bar avec musique latino au niveau du pont supérieur. On a pu pique-niquer tranquille et partager une partie du trajet avec une famille française qui rentrait vers San José pour leur vol retour. Tout cela en profitant de la traversée magnifique.
Arrivée a Puntarenas, on reprend la route pendant 2h40 pour rejoindre Quepos.
Holà Puntarenas !
Encore une fois, ce n’est pas très loin… mais on roule à 50/60km/h en moyenne.
Pause café sur une aire… euh une plage.
On traverse des palmeraies de taille conséquentes. En recherchant, on apprend que l’huile de palme dénature un peu l’agriculture dans cette zone depuis quelques années, même si, a priori, beaucoup de parcelles sont gérées durablement. Bon après cela reste de l’huile de palme…même bio, c’est pas génial !
Ambiance dans le 4x4
Puis, avant d’arriver sur Quepos, la topographie devient un peu escarpée, tout en longeant l’océan et on retrouve la Jungle. (Youpi, je suis trop contente ! Qui dit jungle dit…. Animaux !!!) La végétation est envahissante, luxuriante, humide. Les paysages sont superbes, encore plus avec le coucher du soleil.
Nous apercevons Quepos que quelques secondes, mais on sent déjà que c’est très vivant. Beaucoup d’oiseaux participent à cette vie notamment ! Ici, c’est les Aras rouges les stars.
Enfin, nous découvrons notre hôtel : encore un petit coin de paradis. Nous avons une « maisonnette » perchée à flanc de colline, dans la jungle avec vue sur l’océan. Une partie de l’hôtel est aussi en bas, notamment le resto, la piscine, et la plage. Les enfants se jettent dans la piscine. Il fait nuit.
Vue depuis notre chambre
La puerta de la playa
Plage sous la pleine Lune…Demain, cherchez-nous là dès 8h !
Nous avons dîné au resto en suivant, au doux bruit des vagues. Un paresseux dort dans un arbre du jardin et un singe nous a fait tombé des feuilles sur la tête.
Je sens que cette étape encore va être difficile à vivre. Demain plage et puis aprèm surprise ! À demain soir (matin pour vous) pour vous dévoiler tout ça.
Besos de Quepos
Aujourd’hui, nous avons profité de l’océan.
Notre hôtel donne sur la plage et à une piscine ! Une première. Dès le réveil, les enfants ont plongés dans la piscine. A 8h il fait déjà bien 30C. Ensuite, le petit dej’ s’est fait sous les cocotiers. Dure la vie je te dis ! Lundi y’en a qui vont moins rigoler. On leur répète beaucoup, mais je crois qu’ils ne se rendent pas compte. Et quelque part, tant mieux ! Ils sont dans l’instant présent.
Ensuite, nous avons sauté les vagues de la plage Manuel Antonio. Quelle chance, c’est une des plus belles du coin et c’est celle de l’hôtel. Coup de chance sur ce coup là !
En début d’après-midi, direction le port de Quepos pour une balade en trimaran toute l’aprem jusqu’au coucher du soleil ! Nous étions un petit groupe sympa sur le bateau. Au milieu du trajet, il y a avait une pause snorkeling pour voir la faune marine.
On était un peu dans l’attente de voir comment les enfants allaient vivre ce moment. Le bateau nous prêtait les équipements et plouf. Léonie était tranquille jusqu’à ce qu’avec Gabriel on l’appelle car nous avions vu une énorme tortue de mer ! Une pépite \240car c’est très rare ici. J’ai adoré !
Mais Léonie a paniqué par contre à la vue des poissons et il a fallu la ramener au bateau. (Tatie Hélène ça te parle ?)
Gabriel lui a adoré, il était méga à l’aise avec ses petits brassards et ses lunettes. Il bouchait son petit nez et il observait.
Ensuite, c’était session toboggan !!! C’était impressionnant ! Moi, j’ai crié et François décollait à chaque fois. Léonie a réussi à y retourner pour le toboggan, sans lunettes pour ne pas voir les poissons !
L’équipage nous a servi des boissons et un repas à bord pendant le coucher du soleil, avec ambiance musicale. Un super moment !
Pura vida !
Le retour a été moins fun car on a du manger un truc pas frais le midi et on a un peu tous été dérangés côté digestif, mais surtout moi. Nuit pourrie et matinée allongée à côté de la piscine. Ça devrait aller mieux maintenant. D’où le retard du post !
Gros bisous à tous et un plus gros pour tonton Vincent Hérisson (Grimal) qui mérite un peu de soleil !
Journée calme à la plage Manuel Antonio.
Comme je vous disais, je n’étais pas en forme. Nous avons annulé la journée dans le parc national pour se concentrer sur notre plage paradisiaque… et la piscine ! Les enfant seraient eux restés à la piscine toute la journée si on les avait suivis. Un peu dommage de venir au bout du monde pour de l’eau chlorée, mais ce sont les enfants…
Nous avons eu la chance que ce petit épisode tombe dans un hôtel paradiaque avec tout sur place et surtout à 2 pas du parc. Le jardin de l’hôtel était un parc à lui tout seul. Un bébé paresseux de 6 mois est né ici donc il reste ici. Ces animaux sont «territoriaux », ils ne bougent pas et vivent seuls. Là, sa maman l’a laissé il y a peu pour aller trouver un autre endroit pour vivre et lui laisser cet endroit que lui connaît bien. Ce qui l’aidera à démarrer dans la vie !
Des singes capucins viennent vers les cuisine en bande organisée pour les restes. Ils ne sont pas nourris, mais ils tentent leur chance malgré tout ! Et ça, nous a fait notre animation.
Cela sans compter tous les gros lézards, iguanes, papillons magnifiques… qui se sont rapprochés de nous.
On a profité d’un coucher de soleil sur la plage après avoir regardé les parachutes ascensionnels des touristes s’envoler, sauter dans les vagues, siroter des jus de fruits tropicaux.
Un petit cours d’eau frais qui rejoint l’océan
Singe capucin sirotant sa « pipas frias » (noix de coco)
Une journée farniente pour certains, ou remise sur pied pour d’autre, dans un cadre magnifique.
Départ ensuite pour le parc le plus sauvage du Costa Rica : El Corcovado !. Ambiance Indiana Jones garantie.
Aujourd’hui, nous partions en direction de la dernier étape du voyage, la plus loin, la plus sauvage : le Corcovado !
Nous avons quitté Quepos avec un petit pincement au cœur. Le besoin de la maison se fait sentir. Mais très vite, dès la reprise de la route, on reprend le goût du voyage.
Au dernier moment, nous avons changé d’idée pour ce trajet. Nous devions faire 4h20 de route donc 2h compliquée, sur une piste accessible seulement en 4x4 avec des rivières à traverser. On a eu les chocottes et on a choisi de faire 2h de route, puis de laisser la voiture pour aller dans la baie de Drake (le point de chute pour le Corcovado), en bateau.
Cette étape m’a demandée pas mal de temps pour comprendre comment accéder au parc, a quel point c’était faisable avec des enfants, où dormir… Arrivés à l’embarcadère, on se rend compte que peu de personnes vont au Corcovado et surtout aucun enfant dans le bateau. Bon… en même temps l’école a repris un peu partout dans le monde hein !
Le bateau a duré 1h et quelques. Une partie dans la mangrove et une partie en logeant la côte sur l’océan pacifique. Et bien on a compris pourquoi il y avait peu d’enfants ! Ça tapait vraiment beaucoup. Le bateau allait à fond. Côte rivière, ça nous faisait rire mais une fois arrivés à l’embouchure ils nous ont demandé de mettre des gilets de sauvetage. Naïvement je me suis dit qu’on allait arriver bientôt, alors ils demandaient ça pour que leur boss pense qu’on l’avait mis tout le trajet comme il avait du leur demander et qu’ils étaient bons élèves. Mais après j’ai pensé plutôt que c’était par sécurité !
On a été bien chahuté. Mais les enfants ne voyaient pas trop par dessus le bateau, ils étaient zen. On a tout fait pour rien montrer. François a détesté et a mis quelques heures à s’en remettre. J’ai même pas filmé, mes mains étaient accrochées à mon siège. (Apparement la marée n’était pas trop en notre faveur…)
A l’arrivée, point d’embarcadère ! Bon je le savais ça. Tout le monde à l’eau pour descendre. Mais ça va, on était sur la plage et on avait prévu les tongs plutôt que les chaussures de rando.
Nous avons ensuite découvert la baie de Drake, un paysage sauvage, à deux pas du parc le plus protégé du pays, qui contient à lui seul 3% de la biodiversité mondiale !
Le village est assez rustique, un peu en hauteur par rapport à la plage, mais bonne ambiance et il y a tout ce qu’il faut.
Notre cabane est en hauteur face à la plage. Un petit bijou !
Chemin pour accéder à la Cabaña
Vue de la terrasse
Nous avons fait un tour du village, fait quelques courses car nous avons à nouveau une cuisine, chillé dans les hamacs sur notre terrasse, écouté les bruits de la nature incroyable à la tombée de la nuit…
Demain, nous partirons à la découverte !
Aujourd’hui, place à l’aventure au Corcovado épisode 1 !
Nous nous sommes levés avec cette vue magnifique et un petit dej maison, où les enfants bien lunés nous ont servi comme au restaurant (ou presque).
Holà Drake !
Puis, surmotivés pour découvrir la nature environnante et briefés par notre hôte-ancien guide du parc, nous étions dans le village à 8h30 à la recherche de quads-taxi pour nous amener à la plage la plus proche du parc (sans y rentrer pour l’instant car prévu pour le lendemain), accessible en un peu moins d’1h de quad ou 3h-4h de marche, pour revenir ensuite en marchant. Playa San Josecito ! Comme nous n’avions pas réservé et qu’il était tôt : personne pour nous y amener, seul le gérant pour nous louer les quads. Il nous propose alors de louer les quads pour la demi-journée et d’y aller par nous-mêmes en quad aller-retour. Les enfants sont de mèche avec lui car ils ont compris qu’ils n’auraient pas à marcher 4h au retour du coup. Bon… allez ! Vamos a San Josecito playa en quadracycles.
Le gérant nous fait faire un test de prise en main, nous explique vite fait que nous aurons 1 petite rivière à traverser, facile.
La touche avec les chaussettes remontées pour éviter les piqûres de fourmis !
A l’aise Blaise !
Nous voilà sur la piste ! Des trous, des cailloux, un pont, facile. Puis très vite vient une grosse descente bien cabossée avec ravin sur la droite. Sacré stress pour nous 2. Mais ça passe finalement ! On se dit que le mec est chaud de nous avoir laissé partir comme ça en fait… mais Es la Pura Vida !!!
On passe par la forêt chaude et bruyante !
Des cigales et grillons… et Gabriel !
Puis,voilà 1 rivière. Je pars en première, sans trop réfléchir à la petite peur qui monte en moi. Le mec a dit que ça passait crème alors on lui fait confiance. Les enfants sont motivés, go ! Je m’avance, pas trop d’eau, ça va bien. Puis, sur la dernière partie, l’eau nous arrive à mi-mollet assis sur le quad et il y a du courant. J’accélère comme une dingue pour qu’on passe… et ça passe ! Stress intense 2 pour moi… François emboîte le pas sans trop de stress.
En images…
On roule encore quelques dizaines de minutes puis, surprise ! Une deuxième rivière. On se dit qu’on a dû se tromper… mais après vérification sur le plan, c’est bien la bonne route. Sauf qu’on ne sait pas trop si ça passe quand même. Il faudrait aller la traverser à pied pour vérifier.
Quelques minutes, bosses et montées-descentes plus tard, nous arrivons à la plage déserte de San Josecito. Une très belle plage mais surtout sauvage et vide ! Ambiance bout du monde.
A droite
A gauche
Il n’y a que nous et Ticos qui ramasse des cocos
Nous y croisons de près un couple de Ara Macao (aras rouges), les stars du coin. Sur le chemin du retour en remontant dans la forêt 2 tayaras (martres à tête grise). Sans compter tous les autres oiseaux…
Nous repassons les rivières, mais après la deuxième, on s’arrête pour discuter avec un guide qui rigolait en me voyant sur le quad (je n’ai toujours pas compris pourquoi…une blonde qui crie sur un quad peut-être ?), sauf que mon quad ne redémarre pas. Et la pluie s’invite à la fête ! Heureusement, pas de crocodiles dans le coin, donc on attend un peu que…. Ben en fait on attend mais on ne sait pas trop quoi. Puis au bout de 20 minutes, on pense au starter et ça démarre direct. On a bien ri et bien profité de cette pause isolée sous la pluie.
De retour vers 14h, on déjeune dans un resto du coin avec une piscine espérant pouvoir faire un plouf. Pari réussi. Puis on termine la journée par un repos au Lodge, puis une balade sur le sentier longeant la plage.
Ponts avec des singes. Euh pont DE singe.
Arche d’hibiscus
Des os de poissons ! Elle est trop contente.
Tout le monde va au lit, ravis de cette journée d’aventure ! Encore remplie de belles images. Dodo tôt car demain c’est l’aventure partie 2 !
Je vous raconte demain en espérant rattraper mon retard.
Corcovadooooo ! Épisode 2.
Aujourd’hui, nous avons fait 2 équipes. Les filles d’un côté et les mecs de l’autre. Nous avions prévu la visite du parc du Corcovado tous ensemble, mais une fois sur place, nous avons révisé les plans. François ayant détesté le bateau taxi qui nous a amené jusqu’à Drake, il n’a pas voulu aller au parc car il fallait à nouveau faire 1h20 de bateau aller et 1h20 de bateau retour.
Le parc protégé est grand, et notre tour prévoyait d’aller à la station positionnée au milieu pour avoir le plus de chances possibles de voir des animaux en seulement une demi-journée de visite.
Je ne me sentais pas d’y aller seule avec les enfants car je savais qu’il aurait fallu porter Gabriel à un moment donné. Donc on s’est divisés en équipes.
Côté filles, réveil à 5h15 pour aller prendre le bateau à 6h. C’est tôt pour nous, mais leur 6h du mat’ est notre 8h du mat’ à nous. Léonie est bien motivée pour partir à l’aventure, et moi aussi ! J’allais enfin mieux côté ventre, trop bien.
Le trajet en bateau a été moins agité que lors du trajet Sierpe-Drake et s’est fait avec la belle lumière du soleil levant. C’était très chouette !
A la fin de la traversée, on arrive sur une plage déserte avec 2 mecs qui attendant à la lisière de la jungle. Ce sont les gardes du parc. On débarque en sautant dans l’eau jusqu’au dessus des genoux (point de ponton), on vérifie nos sacs (zéro nourriture et plastique accepté, mais on a une dérogation pour quelques barres de céréales car Léonie est une enfant), et Léonie signe le registre des visiteurs pour nous.
C’est parti pour 4h de randonnée à chercher les animaux. On l’a fait en mode ballade avec un guide privé car sinon c’était 15-20km.
Et on a vu pleeeeein d’animaux dans leur environnement naturel. C’était super excitant de les chercher et d’en trouver autant. Dès le début, certains sont venus à nous sans même chercher : des marcassins, un pivert (pas vert), un paresseux et son bébé, des libellules incroyables…
Puis, d’autres ont été plus durs à trouver comme les tapirs, les singes hurleurs, les singes écureuils, les aras…
On avait déjà vu certains de ces animaux, mais là, le parc était plus protégé, plus sauvage. On était vraiment chez eux ! Et la saveur était différente.
Des ficus géants !
Sortie de la jungle pour aller voir si les tapirs sont sur la plage…
Une empreinte de tapir…
Des vertèbres de baleineau (on t’en a pris une Gégé si jamais ☺️)
Robinsone
Maman et bébé Tapir dorment et nous ont même pas vus ! Ouf !
Papa tapir dort d’un œil pas loin
Oh uno cocodrilo
Avec Keller notre guide
Ara Macao, très beau mais au cri très moche !
Petite pause à la station Sirena
Araignée dorée
Singe hurleur à l’écart du groupe pour une sieste à 15m de haut. Puis on a vu toute sa famille !
Embarquement depuis la plage déserte
Des nuages gris arrivent sur le Corcovado, pile quand on part. Le retour se fait dans plein de nuances de gris-bleu.
Nous avons retrouvé les garçons qui eux ont pris leur temps ce matin, puis ont emprunté le sentier de randonnée qui longe la plage de Drake et puis la côte vers le Corcovado. Ambiance Indiana Jones !
de Drake. Ambiance Indiana Jones !
Puis, après nos retrouvailles, nous avons fait un peu de lèche-vitrine dans les 2 magasins de souvenirs de Drake, puis trouvé un spot smoothies + observation des oiseaux !
Coucher de soleil sur la plage et super resto ! Pura Vida ♥️
Une petite rivière qui se jette dans l’océan. Une eau plus fraîche que l’océan.
Gabriel Pélican !
Aujourd’hui, on quitte Drake et son Corcovado pour remonter sur la côte, proche de l’aéroport. Direction playa Bejuco.
Comme nous y sommes venus en bateau, il faut revenir en… bateau ! François s’est bien préparé mentalement. Mais en fait, la mer est calme (Dédicace à Ben Mazué). Une mer d’huile. Tout le se passe nickel Michel ! Léonie en a même profité pour piquer un petit roupillon car on s’est encore levés bien tôt. Bateau à 7h30.
Ensuite, 2h de route nous séparait du prochain hôtel. Comme nous étions assez matinaux, nous en avons profité pour faire un arrêt à Dominical, soit disant un spot à voir. Plage sympa, mais plutôt pour le surf. Il y avait un petit marché de créateurs donc on en a profité pour ramener quelques souvenirs.
Playa Dominical avec son sable marron foncé
Dominical, Rio barrio se jetant dans l’océan
Un drôle de panneau…qu’on ne voit qu’ici !
Arrivés à notre hôtel, nous avons profité du resto, de la piscine et d’un dernier coucher de soleil sur la plage.
Ce soir, on a découvert un village un peu différent. Très construit, assez occidentalisé. Mais avec de bons restos !
Demain matin, ça sera valises et plage, avant de rouler vers San José pour laisser le 4x4 et attraper notre vol à 20h.
Besos Amigos !
En ce dernier jour de voyage, nous avons profité de la plage une dernière fois.
Ce coin est celui des surfeurs, les vagues sont grosses et vont dans tous les sens. On a quand même réussi à se régaler à sauter dans les vagues et se régaler de cette eau très chaude.
Gabriel et son iguane de compagnie juste devant notre chambre
Puis, un dernier plouf à la piscine avant d’aller manger notre repas du midi, et de prendre la route pendant que les maillots sèchent à l’arrière.
La route n’a pas été de tout repos car nous avons mis 4h au lieu de 3h pour faire moins de 200km. Il y avait des travaux en pleine journée, plein vendredi, sur la seule route possible et ils ne se soucient pas trop des dizaines de km de bouchons que ça peut créer.
Bref on a réussi. On est tous contents de rentrer car la maison, Happy, notre alimentation nous manque après 3 semaines. Mais nous allons regretter tout le reste biensûr.
Et voilà, le voyage touche à sa fin. Nous venons d’arriver à Paris après un vol de 9h, vent dans le dos. Les enfants ont bien dormi, c’est cool. Nous, à peu près…
Nous avons encore le vol Paris-Toulouse à 17h15 heure française. Et à survivre au décalage horaire !
Merci de nous avoir suivis pour ce voyage exceptionnel. J’espère qu’il vous a donné envie d’aller visiter le Costa Rica qui est une terre incroyable et une population adorable. Peut-être qu’on pourrait y aller avec vous, histoire de vous guider un peu… 😊
Gros bisous à tous !
@#pierremaximebranche Joyeux NoΓ«l en retard !!