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23 Mnt de l'Observance

VEILLE DE DÉPART

Les valises ne sont pas encore bouclé, que l’excitation monte déjà.

Un départ le lendemain vers la Catalogne pour un roadtrip en Gravel.

Une première en dehors des sentiers battus (bitume).

Au programme de ces 6/7 jours entre 400/500 km /7 à 8000 de D+

Chaque jour une trace gps à définir, avec pour objectif \240un point de chute pour dormir et se restaurer.

Pour ce roadtrip « Gravel », nouvel équipement et surtout chargement complet de ce dont j’aurai besoin sur ces 7 jours.

J’emporte avec moi 2 tenues de vélos, chausettes/cuissard/maillot + une paire de baskets, un short et un maillot pour le soir. Trousse de toilette, un peu d’outillage et basta.

Départ vers 11:00 pour 5 heures de route, Direction Gerone, où je passerai ma première nuit avant mes premiers tours de roue.

Peu de circulation, Septembre sonne la fin du tourisme de masse, et c’est tant mieux.

Un première pause et un premier casse dalle !

Comme à l’accoutumée chaque fois que je pose le pied en terre étrangère, je file chez le coiffeur

ÉTAPE 1 - GRAVEL FIRST EXPERIENCE

Le jour se lève sur Gerone.

Départ imminent pour une première étape vers l’arrière pays.

Si la distance et le dénivelé ne sont pas inconnus, reste le rendement sur les chemins forestiers et autres passages…

KOMOOT sur lequel je récupère mes traces gps me donnent un dénivelé parfois supérieur à ce que me donne GARMIN.

Début de parcours plat sur chemin sablonneux, pas un bout de bitume et pas une bagnole, quelques marcheurs et quelques cyclistes…

Après un démarrage tranquille et 1 heures de pistes cyclables, pause café coca, avant d’attaquer les premières rampes et le dénivelé à venir.

La bosse démarre ici sur un bitume royal en bordure d’un lac artificiel.

Route sur laquelle toujours pas où peu de voitures, en revanche une dizaine de camions d’une entreprise locale de BTP me croiseront levant un épais nuage de poussière.

Les paysages sont magnifiques et au delà du décor, pas un chat… juste le soleil la verdure…

Perdu au milieu de nulle part, je ne croiserai que deux chevreuils, qui détaleront à mon passage.

Si le tracé de cette première étape est magnifique, il n’en demeure pas moins très difficile et technique avec des pourcentages dépassant parfois les 15%.

Ces « petards » ne sont pas long mais casse-pattes à cause du revêtement qui oscille entre graviers, passages sablonneux et grosses caillasses m’obligeant régulièrement à poser le pied à terre.

Pas de portage, mais 2 passages à pieds car trop pentu ou trop casse-gueule en descente m’obligeront à la prudence.

Malgré le faible entraînement et une première en Gravel, la dureté du parcours n’aura pas terni cette belle étape.

Une pause à Rupit, magnifique et traditionnel village de montagne catalan, permet de recharger les batteries.

Après cette petite collation, remonter en selle est plus difficile. Le peu de kilomètres restant à parcourir m’engage à repartir avec envie, en pensant à une bonne douche et un bon repas.

Terre de randonnée par excellence la Catalogne offre mille et une routes.

La fin se fait par un sentier plus étroit.

Et plus technique, en montée comme en descente, nécessitant de mettre pieds à terre pour éviter la gamelle. Le Gravel, c’est pas du vtt et avec mon chargement, sans suspension difficile d’engager.

Fin de cette première dans tous les sens du terme :

Première étape du périple

Première en Gravel

Première en solo

Et première par la beauté du parcours où je n’aurai finalement croisé personne.

Je finis dans ce qui a dû être un ancien monastère, ce n’est pas le grand luxe, tant en terme de restauration que d’hôtellerie,, mais l’accueil est excellent et le calme appréciable.

ÉTAPE 2.1 et 2.2 - RESTER HUMBLE

Un levé difficile, la veille a laissé des traces et j’ai mal partout. Le paysage au lever du jour est magnifique. J’ai hâte de repartir.

Si le départ se fait sur le même parcours que la veille, et dans les mêmes conditions, à savoir en poussant le vélo, on retrouve assez rapidement de beaux chemins en descente.

Quelques hameaux perdus.

De single en voie cimentée, j’arrive en suivant ma trace gps à une barrière \240m’interdisant le passage.

Je décide de partir sur un autre tracé, trop vite analysé, et poursuis mon chemin à travers les champs.

Je me retrouve rapidement dans un chemin de randonnée impraticable en Gravel et surtout en un cul de sac, me menant à une église perchée sur son promontoire.

C’est beau, mais c’est pas là !

Je décide de rebrousser chemin et de passer l’interdiction pour me retrouver enfin sur le parcours. S’en suit, une longue descente vertigineuse pour arriver dans la vallée.

Après quelques kilomètres, j’arrive enfin au pied d’une montée au fort pourcentage, début de l’épreuve difficile du jour.

Je me retrouve assez rapidement en difficulté, qui plus est, sous la chaleur, \240sans eau et sans capacité de ravitaillerai sommet.

Je décide de rebrousser chemin, faire un détour \240en direction de Olot pour recharger en eau et surtout faire réparer mon frein arrière dont les patins sont cuits… comme le bonhomme avec ces ascensions à + de 20% !

Tirer ma carcasse de quasi 100kg + bagages et vélo me fait vite révisé la théorie de la pesanteur..

Étape 2.1 bouclée, sans intérêt à part le début de parcours, qu’il me faudra un jour prolonger par les sommets pour créer une seule et unique étape, en mode Gravel.

Hier les chevreuils aujourd’hui des bestiaux pas comme chez nous… pour tout dire, elle m’a fait un peu flipper !

Après un stop chez un vélociste très sympa et un burger frite moyen, je décide, même si je n’ai plus vraiment de jambes, de rejoindre ma destination initialement prévue. Une montée de 15 km et 750 de D+ finiront de me rôtir.

Dans un sens la descente, dans l’autre la montée qu’il me restera à gravir !

Un tracé « route » au plus droit et au plus facile… même si cette longue montée était usante.

Une étape qui ne restera pas dans les annales. En dehors du début de parcours, le tracé modifié ne me fera prendre que de la route, même si encore une fois très très peu de circulation.

Morale de l’histoire, bien analyser le parcours avant de s’y aventurer : ravitaillement, point d’eau, difficulté.

Un peu de tourisme au centre ville de RIPOLL, une bonne bière et des plats traditionnels compenseront avantageusement ce tracé « routier » en 2 parties.

ÉTAPE 3 - DUR ET MAGNIFIQUE

Du Gravel et bien plus !

Je laisse derrière moi RIPOLL et sa vieille ville pour une étape qui s’annonce relevée.

Avec un dénivelé important (1500m) sur des chemins parfois tortueux et surtout plus propices au vetetistes, mon appréhension est grande.

Passer la ville, le chemin qui monte progressivement vers les sommets est relativement agréable. Pas de voiture, quelques passants au début du parcours pour au final, attaquer les premières rampes, à forts pourcentages.

On remonte tranquillement le long d’un ruisseau que l’on coupe régulièrement.

Si le début du parcours, est fait de gravillons, certains passages sont plus délicats avec de la caillasse.

À cet embranchement, les choses sérieuses commencent sur une route de montagne où le dénivelé sera rarement sous les 10%.

Pour autant, l’ascension se fait tranquillement. Un effort long à tenir dans la durée mais la qualité du revêtement permet d’alterner la position et de monter régulièrement en danseuse.

Le ravito local me donnent l’occasion de goûter aux mûres, différents crus selon que l’on soit à gauche ou à droite du chemin et en fonction de l’altitude. Un régal !

Et surtout à chaque fois une pause bienvenue dans cette ascension du premier col.

30 tentatives pour sortir cette p…. de photo !

Des passages impossibles en Gravel chargé, où le portage sera régulièrement nécessaire.

Là faut porter sur ce parcours de randonnées qui relie deux traces de vtt…

La surprise… encore une, au détour du tracé. Un lieu où je ferai une pause pour penser (prier?!) à quelques êtres tres chers.

Le village où je ferai étape après les 1000m d’ascension pour me restaurer.

Un resto degueu où seul le coca en cannette me ravira.

S’en suivra une très longue descente, dans le froid avant de s’attaquer à la dernière partie du parcours qui elle sera somptueuse à tous les égards.

Quand la nature si généreuse nous offre ces courts moments où le temps s’arrête pour ne nous laisser que l’émotion et un souvenirs impérissables (après deux biches, un cerf).

Je suis venu pour ça, pour ce passage au sommet, pour cette vue.

C’est là qu’est né l’idée d’un périple en Catalogne et que l’achat d’un Gravel s’est concrétisé.

Une expérience unique en solitaire, où l’effort vient se combiner aux magnifiques paysages et où au delà de voir, je vis quelque choses d’introspectif très forts.

Après ces moments hors du temps il ne me reste plus que la descente, vertigineuse et dangereuse que je ferai sous l’orage qui gronde et sous la pluie.

Une étape mémorable à jamais.

Et puis le fin ne serait pas la faim, si je n’avais pas, par hasard, dégotté le resto qu’il nous faut quand tes batteries sont à plats… dans l’assiette et dans le service, le top, traditionnel, naturel, et bons.

ÉTAPE 4 - SAVOIR LIRE UNE CARTE

Une étape terrible !

Si le départ se fait sous les meilleurs auspices, en descente et sur la route, les choses sérieuses vont vite arriver.

L’ascension du premier col démarre sur route puis au détour d’un virage via des chemins boueux en sous bois.

Un départ bucolique qui ne durera pas.

Si sur ce début du périple le sourire est toujours de mise, l’alternance de chemins pourris par les pluies de la veille, je reste scotché dans la boue et des murs infranchissables vont mettre mon moral à dure épreuve.

Retrouver quelques portions de bitumes sur des routes secondaires me feront du bien.

Et les quelques magnifiques panoramas me redonneront le sourire

Passé la montagne et ses magnifiques paysages qui vous font oublier la difficulté, je vais rapidement me retrouver en difficulté sur des parcours où tenir debout va être tout simplement difficile.

Les orages de la veille ont complètement détrempés les chemins tant est si bien que je suis scotché à la « route » en monté et en équilibre dangereux dans les descentes.

Sans suivent un parcours sur un tracé hasardeux où trouver le chemin est tout simplement un exploit.

La trace gps datant de 2019, la végétation a repris ces droits me bloquant parfois la « route »… et le hic, c’est qu’en ayant aucun reseau et n’ayant pas téléchargé la trace, je suis perdu.

À traverser en force les ronciers, je vais enchaîner les crevaisons et les arrêts imposés.

Encore un passage improbable…

Sorti de ce p…. de bois, je retrouve, après une vingtaine de kilomètres, enfin la civilisation et une supérette pour faire le plein de flotte.

Plus de 2 heures sans boire, je paye très cher moralement sous cette chaleur étouffante les efforts consentis.

Les rares lieux que je voulais parcourir ont finalement une saveur sans saveur, « en berne », tant j’ai souffert précédemment.

Je paye les efforts des jours précédents et les 92 bornes de ce parcours marathon qui n’en finissait pas.

À ce stade, si cette voie de chemins de fer désaffectée et un train avait pu me conduire jusqu’à l’hôtel, je l’aurai (peut-être pas) pris.

La suite du parcours sauve finalement cette sortie en suivant les canaux d’irrigation de la Catalogne.

En sous bois, l’ombre est une benediction tant la chaleur m’asphyxie.

Ce parcours aura été riche d’enseignement :

- 90 bornes de Gravel, ce n’est pas 90 bornes de cyclisme sur route.

- se reposer après 3 jours de raid montagneux

- avoir le niveau et l’entraînement adapté

- À défaut, faire preuve de tempérance et limiter la sortie à quelques dizaine de kilomètres et à peu de dénivelé

- le Gravel t’éloigne de fait de tous commerces, de toutes habitations, 2 bidons de flottes ne suffisent pas.

- matter la météo est de bon aloi

- 62 heures de récup…ça fait combien en jours ?

Bref, une étape où il faut arriver entraîné et frais pour pouvoir passer ce « marathon » sans trop de dépits.

À noter : une sortie de m…. reste une sortie mémorable ! L’avantage est que je m’en souviendrai.

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Barcelone

ÉTAPE 5 - GRAVEL, I LOVE YOU

17/09/2023 - Une liaison bien agréable.

Si l’étape 4 de la veille m’a laissé une grande fatigue physique et mentale, chaleur, manque d’eau, longueur et revêtement difficile, \240l’étape à venir va rapidement me séduire par son parcours.

Les chemins s’enchaînent et les quelques portions de bitume font du bien. Bien que quelques patates me plantent de temps en temps, le parcours est rapide.

En quittant les montagnes en direction de la Méditerranée, il reste quelques belles montées en sous-bois et de beaux paysages où je ne croiserai personnes.

Arrivé au sommet j’ai la chance de tomber sur cette magnifique demeure où par chance, les occupants étant présents, je pourrai refaire le plein des bidons.

Un réflexe immédiat adopté suite à mes mésaventures précédente et de \240« faire le plein » même si c’est pas vide, dès qu’on peut, est ma nouvelle devise.

Traverser un village après le 25eme km environ et après le gros du dénivelé me donne l’occasion d’une pause coca café.

Après un parcours toujours sur chemin très rapide dû au revêtement et un léger dénivelé négatif, l’arrivée sur Barcelone se fait par des pistes cyclables impeccables.

Une dizaine de kilomètres intra-muros sur pistes cyclables ou sur la route me permette d’atteindre enfin l’hôtel… qui pour l’occasion, après tant d’effort et de confort spartiate sur les précédents, sera choisi à Barcelone avec spa et confort absolu (mérité).

Un séjour à Barcelone et à l’hôtel me permettra de me reposer 2 jours. L’occasion également de voir Sam mon cousin et Clara son épouse.

Une étape nécessaire pour recharger les batteries avec de bons plats et de bons tapas.

L’occasion également d’une balade à pieds dans les quartiers anciens et la rambla si célèbre.

ÉTAPE 6 - ÉTAPE DE LA LOOSE

Une étape sans intérêts à ne pas faire !

À défaut de trouver un point de chute dans le Parco Natural del Montnegre pour dîner et dormir en montagne, je me résigne à ne faire qu’une seule étape au lieu de deux, pour railler GERONE.

Une étape que je sais sans saveur, en fond de vallée, mais qui malgré la distance me fera gagner un jour sur cette boucle en Gravel.

L’idée de rallier les Asturies en passant voir mon père et mes frères et toute la smala \240me trotte dans la tête.

Je démarre donc cette étape comme j’ai fini la précédente avec 12 bornes de pistes cyclables pour enfin arriver sur un chemin tracé dans le lit de la rivière et qui rapidement va me faire regretter de ne pas être parti sur mon parcours montagneux.

Rien à voir en terme de paysages et surtout une piste défoncée, caillouteuse ou sablonneuse qui me rappelle rapidement que j’ai quelques lombaires et 2 poignets en souffrance aigües.

L’absence d’altitude et de « graal » paysages ne font que renforcer le dépit qui est le mien, sans compter qu’à l’étape 6, je cherche mes muscles… le jus me manque.

« Mais qu’est ce que je fous là!!!? »

La tête des grands jours…

Même si quelques portions (km22) me rendent le sourire, elles ne suffiront pas à réduire le désintérêt de ce tracé « au cordeau » entres zones industrielle et autoroutes.

Quelques obstacles inattendus ne m’empêcheront pas de penser à écourter rapidement cette sortie.

De la nature comme on en recherche, malheureusement trop rare pour faire oublier la longueur des ces portions sans goûts.

La fatigue et l’accumulation me feront rapidement penser à raccourcir le trajet pour me recentrer sur un autre projet.

Au final, je révise mon plan et choppe un train à Sant Celoni, après 55kms de m…. pour un plan B (B comme Gravel bien sûr) dans les Asturies.

35’ de trains pour rejoindre Gerone et récupérer la caisse. Le temps de vérifier la météo, tracer une première boucle du côté de LLANES.

À noter que les trains espagnols ne s’encombrent pas du fait d’avoir un bike.

Je monte avec mon fidèle destrier dans le train, l’attache et pique un somme de 10’.

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GRAVEL TOUR CATALOGNE

En chiffres :

6 étapes

407km

D+ : 7204

PLAN B : LLANES, Asturies, España

Après une pause en famille, je reprends la route pour une fin de vacances dans un lieu magnifique.

La cote Nord de l’Espagne où je délaisse la Méditerranée pour la mer cantabrique (océan atlantique).

La météo s’annonce capricieuse en jonglant entre le soleil, le vent et la pluie mais une éclaircie devrait me permettre queqlques boucles de Gravel sur le chemin Nord de Saint-Jacques de Compostelle.

À suivre.

PLAN B - RECO

Vendredi, la météo n’est pas au beau fixe, mais je tente le coup, entre deux éclaircies, de faire une reconnaissance des sentiers de randonnée sur la côte nord des Asturies.

Je pars de Cué, un petit village à côté de Llanes, pour un parcours en aller retour d’une trentaine de kilomètres.

Je ne m’aventurerai pas sur les routes, car à lieu au même moment un rallye automobile.

Autant ne pas risquer de me faire shooter’par un apprenti pilote.

Saint-Jacques de Compostelle… version Nord.

De prêt, une chapelle, au loin l’océan !

Le parcours, entre montagne et mer, entre montées et descentes est magnifique.

Une attraction sur la côte : les vagues s’engouffrent sous la roche et ressorte en geser.

Au delà de la végétation luxuriante, quelques beaux spécimens locaux nous regardent passer.

Le temps s’assombrit et la pluie fait sont apparition, dans le vent, battante.

Un crochet vers la plage, rapide avant un retour sous le déluge.

Parcours somptueux, mais difficile car rien de plat… en 25 kilomètres plus de 670m de D+ avec une succession de montée courte mais très raide et de descentes toutes aussi verticales.

À faire, en forme !

GRAVEL AR LLANES

Une sortie sous le soleil, entre l’océan, « la mer cantabrique » et les montagnes, « les pics d’Europe ». Un régal sur une boucle de 50 km et 1000m de D+.

Ici, il est dit que les plages au nombres de 32, sont les plus belles d’Europe. Et c’est pas faux !

À chaque détours une plage déserte se découvre et nous laisse admirer sa dentelles taillée dans la roche.

Ça monte et ça descend, mais ça, je l’ai déjà dit hier en explorant les chemins de la partie orientale (Est des Asturies).

C’est une maison bleue… ici les maisons sont très colorées et c’est beau.

Les sentiers de la voie Nord de Saint-Jacques de Compostelle sont fait de graviers, parfois de rochers, et cheminent le long de la côte cantabrique.

Un retour par les terres, en sous bois, sous les eucalyptus me fait découvrir de charmants petits villages, où la tradition paysage est encore bien présente.

Le tracé est parfois très cassant ou en single, avec un fort pourcentage aussi bien en descente qu’en montée. Portage nécessaire parfois.

Mes bêtes… du veau à la vache en passant par le taureau, qui ne se laissera pas photographier sans venir me faire sentir que c’est lui le boss dans les champs.

Celui-ci est bien moins menaçant et représente bien l’Espagne.