https://www.google.com/maps/d/edit?mid=1oNhFDiMwje3578HQK_BO7AAkm6lyx_60

Les étapes

https://docs.google.com/spreadsheets/d/1XDUWS7ZVj9NOmHz_NDhhCOXV3qGtQhXUn3ACShsRIwc/edit

Les sacs

Trouvez Gaston sur la photo. Envoyez les réponses par whatsapp ou SMS.

Pause à Châteauneuf de Grasse avant d’attaquer le Pilon pour rejoindre le GR51

Le pilon monté on file vers le GR 406. Pause à l’aire du Chêne de l’empereur.

Et ensuite l’ancienne route Napoleon pour rejoindre les parents de Marine à Saint Vallier.

Arrivée 16h30. Une belle marche sous le soleil.

Prêt pour le lendemain toujours sur les traces de l’empereur! Espérons que ça finira mieux que pour lui. De toutes façons on n’a pas 100 jours devant nous.

Marc nous accompagne avec leur chienne Leti. \240Grand luxe nous bénéficions de la malle posté comme sur les chemins de compostelle. Estelle nous amènera les sacs.

Petite balade dans Saint-Vallier.

Et nous rejoignons le GR406 pour attaquer la montée vers Escragolles. La Chapelle Saint Martin garde le col.

La Placette de la mairie est charmante. Petit village de 600 habitants. On mange à la boulangerie au bord de la route.

Petite étape 15km mais du dénivelé. Après midi de repos, alors que dehors il pleut, au gîte du Berlandou

Ou est Gaston ?

A demain.

Passage d’un petit col vers Seranon.

Seranon est dépeuplé. Il n’y a plus de police!

Pic-nic frugal sous une pluie fine.

Et ensuite un autre col pour aller vers Peyroules. Tout au fond sur la photo.

Un petit pont. Une bonne drache et nous voila arrivés à l’hôtel de la rivière à Peyroules.

Ah j’oubliais. Ou est Gaston

Marche à travers des collines argileuses (ça colle à la godasse) vers La Bâtie. Ensuite on monte le col de Sebet. Ça grimpe mais une jolie bâtisse isolée nous attend au sommet.

On descend dans la glaise et un petit canal à La Garde nous sert de pressing.

Des chemins, des bouts de route, ça monte. Ça descend et nous voila a Castellane après avoir franchi le Verdon.

Gaston sur le GR

Ça commence raide après avoir longé le Verdon et une forêt tranquille pendant 1km, on attaque un col.

En descendant du col, on s’arrête pour un Picnic et une petite sieste le long de La Chapelle dé Taulanne.

Ensuite montée sur l’ancienne voie romaine \240jusqu’à un magnifique point de vue sur la vallée qui mène à Senez. Étape du jour.

La cathédrale de Senez nous accueille après quelques montées et descentes qui n’en finissent pas. Mais si Senez était autrefois un évêché aujourd’hui pas un troquet, pas une mobylette et nous dormons au refuge du randonneur seul point de chute avant Barème a 10km. Nous y passerons demain pour aller à La Clappe.

Ou est Gaston ?

Barrème est un peu glauque mais il a un bar et un Proxy. \240On peut acheter un Picnic.

On décide de rejoindre Norante par la route pour éviter un col. On longe les rails du train des Pignes

Picnic au dessus de Norante avant de retrouver le GR406 à Chaudon. Ensuite les paysages sont magnifiques. D’abord des fermes

Avec leur lot de clôture à zigouillis. Ensuite un ravin assez vertigineux qui nous emmène au fond d’une clue

Nous remontons vers la route pour arriver au domaine de la Clappe un peu fourbus. Une longue étape.

Ou est Gaston?

Suivis de champs qui nous amènent à Entrages, 100 habitants sans compter les vaches et les chevaux.

Nous montons ensuite le col au milieu sur la photo qui nous amène dans la vallée de Digne.

L’hôtel la villa Gaia est accueillant avec un beau jardin. Pas loin du musée Alexandra David-Néel que nous visiterons demain matin, notre jour de repos.

Cet après midi, c’est laverie car on sent un peu le Fenec à en croire le chien Patou qui nous a longuement reniflé hier avant de nous laisser passer.

Ce matin visite de la maison d’Alexandra David-Néel première exploratrice \240à entrer au Tibet

Déjeuner en face de la maison dans un café végétarien délicieux café Nusa. Je recommande vivement. Après midi repos des pieds. Demain départ pour La Robine sur Galabre.

Pas de Gaston aujourd’hui il se repose aussi.

Ensuite petites emplettes pour le Picnic et nous voila partis pieds vailllants sur la départementale qui mène à la Robine sur Galabre. Une halte géologique nous permet d’admirer la dalle aux amonites, vestige d’une époque où la mer recouvrait Digne

Ensuite collation au bord de la Barles.

Quelques kms plus loin nous arrivons à la Robine. Un village de 300 habitants qui vit à la belle saison des VTTistes et des randonneurs.

Nous prenons possession du gîte situé dans les ruines du château.

Ce soir repas avec la propriétaire des lieux. Nous sommes seuls dans le gîte. Ce n’est pas encore la saison. Mais devant la vue de notre gîte, il y’a notre copain Gaston

Après le dernier hameau ou un monument aux morts montre que même dans cet endroit désert la guerre de 14-18 a décimé la population.

Nous montons ensuite vers le col de Saint Antoine. Montée très jolie mais très très longue!

Finalement nous arrivons au col ou nous faisons une halte pour un Picnic frugal et une petite sieste avec Gaston (sur la photo trouvez le!)

Ensuite longue descente à travers champs et ruisseaux dans un premier temps

Et ensuite un long GR qui mène à une clue.

Finalement nous retrouvons une départementale tout aussi désertée qui mène de Authon à Saint Gêniez. Le paysage est grandiose.

Nous rejoignons le gîte après une dernière montée (celle de trop 😩). \240Notre chambre \240a une magnifique vue. Nous partageons la bâtisse avec des stagiaires de yoga et d’escalade.

Repos après une étape un peu trop longue 26km et 1000m de dénivelé. Mais les logements sont rares dans ce coin perdu. On fera moins demain!

Nous descendons vers Saint Gêniez

Et ensuite un col pas très haut nous emmène vers des prairies qui descendent vers la rivière « le Sasse »

Nous croisons une ferme avec tous ses chiens qui viennent vers nous. Heureusement le fermier est là pour les rappeler. Il fait du blé. Son champ est d’un vert magnifique.

Picnic sur une petite île du Sasse.

Et ensuite nous arrivons à Valernes

Comme d’habitude la dernière heure avec ses derniers kms est la plus longue, d’autant que la chambre d’hôtes est en haut d’un raidillon qui vient après de longues lignes droites bordant des vergers.

En arrivant nous discutons comment traverser la Durance à gué ce qui nous ferait gagner de nombreux kms pour demain après les 23 d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas possible. Il nous faudra revenir sur nos pas pour prendre le pont. Mais c’est demain. Maintenant repos!

Heureusement on arrive au gîte bien préparé, la clé sous la briquette, sous le soleil. \240

Gaston a aussi des ampoules.

Arrivés à Serres, un repas chaud, nous permet d’affronter sous la pluie la montée vers la ferme de la montagne et son élevage de chèvres cachemires, unique en France.

Nous passons par Sigottier et sa mairie.

Avant d’atteindre notre destination charmante sous les aboiements du Patou local.

Petite halte devant l’Ecole de Sigottier

Selfie avec \240Gaston près de la rivière

Respectant la loi en vigueur, nous renonçons à déambuler sur la nationale vers Grenoble et nous optons pour une visite des ruelles de Serres décorées d’œuvres d’art et de récits des héros locaux

Une vue magnifique sur la vallée du Buech

Nous prendrons donc le train pour Luc en Diois avant d’escalader vers la ferme des Grangiers.

Changement de programme. Retard du train qui nous laisse en rade à Veynes-Devoluy.

Nous trouvons un Hotel ouvert qui a l’air fermé et un camion sur la nationale devrait nous nourrir d’après un autochtone qui se trouve être le fils de l’a proprio de l’hôtel fermé ouvert. C’est compliqué mais on ne dort pas à la gare et on peut même faire une lessive. \240Et nous rejoindrons la ferme des grangiers demain.

Nous arrivons à Luc en Diois, charmant village du pays de Die, célèbre pour sa Clairette.

Nous prenons la route qui mène au site du Claps sur la Drôme.

Nous continuons notre montée à travers les bois et nous arrivons à la ferme des Grangiers ou seule les vaches nous attendent.

Un SMS à la proprio et nous attendons sa venue sur le deck qui donne sur le pic de Luc.

Ensuite la maman de Luba nous emmène à la sortie de Luc en Diois pour éviter de refaire la route d’hier et nous partons vers le col de Pennes.

Petite halte à Jansac. Un village surplombé par une église en ruine et un petit cimetière

Nous arrivons au col pour le Picnic préparé par Luba avec une vue magnifique sur la vallée.

Ensuite descente vers Pennesle Sec. Charmant village « privé » (seule commune de France appartenantt à un seul propriétaire foncier, 900h) reconstruit dans les années 50 par Charles Piot \240autour de son auberge, sa mairie, son temple protestant, sa piscine \240et sa maison de la culture! Aujourd’hui 20 habitants. 22 avec nous.

L’artiste local, berger et ferronnier d’art:

Le temple. Charles Biot était sans doute protestant

On est loin de la décoration baroque

La vue de notre auberge

Olivier est une belle personne. Il commence à \240être connu. Nous reviendrons pour l’aider à créer sa communication.

L’après midi nous montons la montagne surplombant le village. On peut voir au loin dans la brume le mont Ventoux. Alors que derrière nous surplombent les Pennes, des strates de rochers verticales.

Fin d’après-midi tranquille, Philippe et Marie nos hôtes de l’auberge sont charmants. Marie est une excellent cuisinière.

Nous reviendrons à Pennes Le Sec. Allez-y c’est une expérience.

Petite halte à Saint-Benoît en Diois avec une superbe église ouverte et un bar fermé. Je finis une vielle banane et Isabelle a des restes du Picnic de la ferme des Grangiers.

Nous finissons les 2 derniers kms en stop pour éviter la D93 qui circule trop. Une dame charmante nous explique que Saillans a été l’objet d’une expérience unique de gouvernance participative avec 12 maires! Le village est animé et nous trouvons une crêperie style provençale bretonnisant offrant des galettes végétariennes à l’huile d’olives, très bon.

Ensuite nous rejoignons le gîte du Pêcher au dessus du village. Court repos et collecte du linge pour aller en stop à la laverie de Crest et sa Fnac pour résoudre le problème de l’IPhone.

Nous revenons en TER par la gare de Crest (prononcé crai) pour prendre un apéro au bar de Saillans où Isabelle goûte sa première Clairette de Die.

Ensuite repas au gîte. Assiette de fromages et charcuterie préparées par notre hôte Coline

Voila Journo est de retour. Maintenant dodo.

Après avoir franchi le pont sur la Drôme, nous prenons le bus pour Crest pour éviter la méchante D93.

Nous arrivons un jour de marché. Il y a de l’animation dans le bourg. \240Lequel est dominé par un donjon qui a longtemps servi de prison.

Après un repas en bocaux, nous observons le démontage du marché et son ballet de camionnettes et nous partons vers Cobonnes. Une dizaine de kms mais du dénivelé.

Le campagne est très calme. Isabelle pleure d’émotion devant un champ d’oignons😊

Et après une montée très \240raide nous arrivons à la chambre d’hôte de la tour.

La maison de notre hôte Cécile avec qui nous avons passé une très bonne soirée.

Ensuite montée à travers les bois et sous la pluie

Pour atteindre le sommet qui marque la fin de notre périple dans les alpes et le début de la traversée de la vallée du Rhône

Nous passons sous le TGV, un toutes les 10 mn, mais jamais pour la photo. Je ne suis pas Cartier Bresson et son instant décisif.

Et nous arrivons à Valsoyo. Un parc avec des cabanes insolites.

Notre « cabane » à travers les arbres.

L’après midi petite balade à Upie. \240

Le soir les parents de Charles de retour vers Paris nous rejoignent pour un dîner bocaux.

Aujourd’hui nous avons passé les Alpes et la barre des 300 kms. Alors dodo. Demain Valence, \240Babylone nous voila!

Nous partons vers Valence en espérant qu’un bus nous permettra d’échapper aux \240derniers kms de zones industrielles et commerciales.

Le début est très champêtre, beaucoup d’agriculture dans la vallée du Rhône: noyers, blé, colza, oignons,

Après une dizaine de kms nous arrivons en banlieue et c’est le 8 Mai, une victoire, mais pas de bus!

Alors on avale les derniers kms au pas de course. 17kms en 3h30. On arrive à l’hôtel avant 14h. \240Mais pas le courage de chercher un bar ou restau même une boulangerie dans une ville qui semble bien déserte un jour férié. \240Une douche et on finit es restes des ptits dej accumulés dans nos sacs avec café et tisane. On sortira plus tard.

Nous traversons une banlieue de centres commerciaux. Et à partir de Saint Péray, nous pouvons échapper à la ville et rejoindre une route qui mène au col de Ponsoye.

Ça grimpe sur des rochers et il commence à pluvioter lors de la pause Picnic

Les frondaisons nous protègent de la pluie et une échappée dans les bois qui nous entourent nous permet de voir le chemin accompli depuis Valence.

Ça n’en finit pas de monter. Belle illustration de la parabole de la côte et du yaourt. Pour ceux qui ne connaissent pas, n’oubliez pas de me demander de la raconter au retour😊

Nous descendons ensuite à travers les bois puis des prés.

Pour arriver à Alboussiere. Bonne surprise un café ouvert. Le miracle Ardéchois!

Une pause au bar, \240il nous reste 4km avant de rejoindre le gîte dans la montagne sous la pluie.

Arrivée à 17h, 25kms, 700m de dénivelé à classser dans les bonnes journées😊

Maintenant douche et repos en attendant le repas Ardéchois !

Notre hôte s’appelle Alberta. Elle est italienne de l’Ombrie, elle a vécu à Toulouse à été cavalière, éleveuse de chiens, de chèvre et maintenant de vache dont elle tire le lait pour faire des glaces réputées. Son gîte est un lieu de cousinade ideal.

Descente vers la départementale 533, nous la longeons au pas de course mais c’est pas trop stressant il y a très peu de traffic.

Après quelques kms nous bifurquons vers des sentiers qui serpentent entre forêts et prés où broutent des vaches.

Nous arrivons à Grozon pour 1 ou 2 kms sur la départementale.

et retour au calme sur des petites routes. \240Picnic devant l’église d’un hameau désert.

Ensuite longue promenade de fermes en fermes.

Et nous descendons vers Lamastre sur la D2. Une longue descente pas fatiguant mais un peu longuet

Nous arrivons finalement au château d’Urbilhac. Changement de siècle, lit à baldaquin et fauteuil en velours. Idéal repos.

Le chemin passe par Macheville, la partie haute de Lamastre.

La laverie est au Super U qui est en dehors de la ville. Donc on va quand même faire des kms pour notre jour de repos! \240Le linge lavé, nous mangeons sur la place du village. Retour au château en traversant la rivière et le parc.

On se perd dans les bois sur le chemin du retour. Et nous voila de retour chez nous. « Noel, Noel nos seigneurs sont revenus! » crient une foule inexistante. Car nous sommes toujours seuls dans cette grande bâtisse tenue par un couple sympathique.

Et bricoleur car le proprio entretient tout, tout seul, quand il ne parle pas, car il est très bavard avec un accent ardéchois à couper au couteau que manie fort bien son épouse qui cuisine 🧑‍🍳

Bonne nuit

Il quitte nos hôtes, Claude et Sylvie, \240et leurs statues avec regret comme nous.

Nous descendons vers Lamastre pour acheter notre Picnic à la boulangerie et nous partons vers Désaignes, village médiéval. 7km de départementale mais pas le choix. \240Heureusement il y’a peu de trafic

La pluie nous surprend avant le village.

Nous décidons de garder notre Picnic pour demain et nous nous réfugions dans le seul restaurant ouvert : l’âne têtu. Une bonne idée c’est un restaurant atypique végétarien dont les chefs : un couple japonais-ardéchois préparent une cuisine surprenante et délicieuse. Encore une bonne découverte grâce à la pluie😊

Nous quittons ensuite la départementale pour rejoindre Labatie à travers des petites routes.

Nous passons au pied de Labatie d’Andaure pour remonter vers notre gîte. \240

Et finalement nous arrivons à notre gîte « de ciel et de terre » à gauche après le pont.

Bref retour du soleil, juste après l’achat du blouson.

Nous visitons le mémorial dédié aux justes qui ont sauvés des enfants juifs. Et cinéma, on reprend vite goût à la civilisation.

On passe sur le plateau de Devesset à 1000m d’altitude avec ses champs de Colza

Pour arriver à la gare de Saint Agrève

Avec les pissotieres en ardoise d’Angers qui nous rappellent le but du voyage.

Retour plus ensoleillé

Demain, fini la convalescence, on marche à la rencontre de mon cousin et son épouse. Dominique et Catherine qui habite au Perthuis.

Les fermes ont des « montées de granges »

Nous mangeons au Freycinet et continuons vers Araules où nous attend la famille.

Après plus de 15km nous atteignons notre but. La chevillle a tenu. C’est bon signe. C’était agréable de reprendre la marche après nos journées de touristes!

Nous passons la soirée à discuter histoires de famille avec Dominique et Catherine. Une halte familiale chaleureuse après des semaines de rencontres riches mais fortuites.

Le lendemain, pluie. Nous allons visiter la région.

16 Mai

Journée visite du Puy en Velay. La journée débute dans le froid et le brouillard.

Nous partons au Puy en Velay dans l’après-midi.

La visite de la cathédrale et du rocher de la vierge est suivie de la montée au rocher Saint Michel

La Loire que nous allons traverser aujourd’hui \240est derrière la rangée d’arbre du fond au milieu!

Dominique nous dépose au village et bien sûr je réalise que j’ai oublié mes bâtons. Retour maison, bâtons et c’est reparti. Ce n’est pas sans émotion que nous quittons Catherine et Dominique qui nous ont si chaleureusement reçus pendant ces deux deniers jours. Nous reviendrons dans la haute Loire, c’est sûr même si ce matin il fait tout juste 5 degrés !

Nous traversons des chemins à travers champs.

Et des forêts

Nous redescendons ensuite vers la Loire pour un Picnic au frais face au fleuve.

Nous franchissons le fleuve, un café à Retournac, des courses pour se faire à manger au gîte ce soir et nous voila reparti vers le gîte situé dans le hameau de La Brousse au dessus de Retournac.

Nous montons vers Solignac qui offre une belle vue sur la vallée

Ensuite des chemins à travers les bois et les ruisseaux nous emmènent à Saint André de Chalencon où nous mangeons à la pizzeria des motards (nous en avons croisé quelques uns en moto-cross dans les bois)

Les motards ne sont pas difficiles car en fin d’après midi même après quelques centaines de mètres de dénivelé, la pizza n’est toujours pas bien digérée

Nous remarquons une carte postale indiquant le château de Chalencon qui a l’air intéressant. Une détour de 2 ou 3 kms mais le village de Chalencon le mérite.

2 ou 3 kms mais nous n’avions pas vu que c’était aussi au moins 300m plus bas qu’il nous a fallu remonter avec la pizza dans le ventre!

Après 2 heures de marche nous arrivons au gîte du Plansonnier où nous sommes bien reçus. Notre hôte nous propose de nous déposer demain matin en haut de la plus haute coulée de lave du coin pour bien démarrer notre prochaine étape vers Dore l’église.

Annette et Patrick nos hôtes sont très accueillants. Nous rencontrons Ingrid, informaticienne devenue professeur des écoles et qui s’initie maintenant à la guérison en suivant un stage chez un magnétiseur local réputé. Elle va s’installer avec son mari consultant en télécommunications aux Sables d’Olonnes où j’ai passé mes vacances d’été pendant de nombreuses années avec ma grand-mère. Ils ont aussi vécu à San Francisco. Le monde est petit et le centre est en Haute Loire.😀

La coulée est bordée de forêts gorgées d’eau.

Nous descendons vers Saint-Julien d’Ance. Sous un ciel bleu mais le fond de l’air est froid 6-7 degrés maximum.

Nous partons ensuite à travers des collines vers Craponne sur Arzon.

Nous prenons un café vers midi, achetons notre collation du jour à la boulangerie et nous voilà repartis vers la deuxième étape de la journée qui va nous faire passer de la Haute Loire au Puy de Dôme.

Nous trouvons un coin d’herbe devant un champ de colza pour le Picnic

Les paysans locaux font les ensilages

Nous commençons une longue descente à travers bois et nous franchissons un petit ruisseau qui délimite la Haute Loire.

Bienvenus au Puy de Dôme, on enlève les blousons!

On croise de nombreuses vieilles fermes en piteux état sous les aboiements des chiens toujours présents.

Pour finalement arriver à Dore l’église, petite bourgade où nous attend notre halte du jour au nom prometteur d’agapes réconfortantes après cette longue journée \240«  l’auberge du Ripailleur »!

Problème du jour. Comment éviter une départementale toute droite, sans bas côté et circulante. La D906.

Isabelle trouve un bus à 5 kms de notre auberge qui nous laisse à Ambert célèbre pour sa fourme et au pied du col qui mène au gîte « les vergers de Louise »

Il a plu dans la nuit. Google nous indique un « chemin noir » passant dans les herbes hautes et traversant une petite rivière.

Au loin nous voyons pointer Arlanc, les chaussures sont déjà trempées. Elles le resteront toute la journée!

Le bus part à l’heure. Nous sommes seuls dedans. Vive le service publc. Nous parcourons la vieille ville d’Ambert et miracle nous trouvons une ludothèque vendant « Skyjo » un jeu de cartes que nous avons découvert chez Catherine et Dominique. Nous l’achetons, mangeons sur la place d’Ambert une salade à la fourme éponyme et nous voila repartis sur la route, pressés de jouer avec notre nouveau jeu.

Le début de la route est peu intéressant.

Rapidement nous prenons une petite route qui nous mène au col et à des paysages plus divers.

Finalement nous arrivons au gîte ou notre hôtesse nous accueille d’un charmant \240« déjà ? ». 300m de dénivelé les pieds humides, \240je sens qu’elle va me plaire! Finalement elle est gentille et nous montre notre chambre et son joli jardin. Repos! \240

Départ matinal, pas de pluie, mais de la brume.

Nous commençons par de la montée pendant plus de 1 heure. La journée prévoit 580m de dénivelé.

Au loin le village de Saint-Amant-Roche-Savine où nous trouverons un bar et un maigre Picnic à la boulangerie épicerie peu achalandée et au propriétaire fort peu aimable. Un paysan croisé dans les bois nous avait prévenu que la boulangerie ne devait plus exister car elle avait fait faillite. Ce n’est pas encore le cas mais ça risque d’arriver!

Après un café en compagnie de motards impressionnés pas notre périple, nous continuons la route. \240Nous rejoignons la D996 qui mène à Clermont-Ferrand, du traffic, du dénivelé jusqu’au col à 970m, pas intéressant.

Nous mangeons notre pain avec un bout de terrine et de chocolat assis sur un tronc avec une belle vue mais sous une pluie très fine.

Et hop on repart sur la méchante D996. Un café.en bord de route nous remonte le moral et juste après Google suggère des petits chemins pour échapper à la grande route. Sauvés.

Nous traversons un joli hameau avec des granges monumentales et des œuvres d’art faites de vieux métaux soudés.

Encore une heure, la dernière et nous arrivons au gîte de la Rosière à Auzelles où nous accueille notre hôte hollandais et son chien.

Et me voilà en train de rédiger le blog de la journée avant la douche.

Nous avons traversé le petit village d’Auzelles, joli mais désert.

Il y avait un bar ouvert mais nous venions de partir dommage car jusqu’au bout plus rien, pas une boulangerie, pas un troquet que des fermes et des vaches. Le ciel s’est éclairci vers 11h.

Nous nous sommes fait beaucoup d’amis de la race bovine qui rencontrent peu de monde dans ce coin.

Faute de réapprovisionnement, nous avons fini le pain et le petit pot de terrine d’hier dans un hameau devant un cabinet médical qui ne doit plus ouvrir souvent.

Ensuite c’était reparti pour une longue marche à travers des sentiers embourbées et des ruisseaux qui nous épargnaient les lacets de la longue route déserte.

Les derniers kilomètres longeaient les sucs (anciens volcans) \240qui nous séparent de Clermont-Ferrand. Beaucoup d’arbres coupés dans les bois, beaucoup de grumes le long des routes, la sylviculture semble très active.

Les derniers kilomètres sont rudes. La journée a été longue.

Mais la destination vaut le coup. Superbe gîte, où nous sommes reçus par le propriétaire un ex-boulanger.

Après notre repos habituel de fin de journée. Isabellle propose d’aller jouer à Skyjo dehors et là, \240surprise de surprise, \240Pierre Bellec, grand ami et ex collègue est au bord de la piscine. Il avait consulté les étapes du périple et sur la route de Biot à Angers, nous a préparé cette magnifique rencontre.

La surprise ne s’arrête pas là car Piere est accompagné de Inès, spécialiste en réflexologie et traitement des pieds qui s’occupent de nos pieds endoloris par cette longue journée, au bord de la piscine et sous la menace d’un orage qui approche.

Nous continuons les soins à l’intérieur, rejoints pas des démonteurs d’usines Patrick et Rachid qui travaillent sur un chantier local et occupent une annexe. Ils nous préparent un « Feu » (punch antillais).

L’orage passe, laissant un magnifique ciel de traîne. Et nous dînons d’une fondue Auvergnate préparée par nos hôtes. Une superbe soirée. Mille merci à Pierre, un ami prodigieux.

Le lavage fait. On peut reprendre notre habitude du Scrabble début d’après midi. L’hôtel en a un et une salle bar très sympa. Je perds bien sûr. Visite de Clermont et préparation des prochaines étapes qui demandent quelques optimisations.

Le soir nous retrouvons Benjamin et un collègue hollandais. Coïncidence heureuse, ils sont à Clermont où il ne va jamais pour rencontrer un fabricant de conduite de gaz à problème.

Benjamin me bat à plat de couture sur la barbe!

Blaise Pascal, né à Clermont en 1623, à démontré l’existence de la pression atmosphérique en mesurant la hauteur du mercure dans un tube entre la cathédrale et le sommet du Puy de Dôme, ci-dessous.

Éric nous a demandé sur le site \240ce que nous mangeons le midi. Aujourd’hui nous avons pris nos précautions, craignant que le seul village que nous allons traverser n’ait pas de commerces, bien vu! Il n’y avait rien. \240Alors voici nos emplettes de Durtol:

Rassasiés et reposés, nous repartons pour les derniers kilomètres. Nous traversons une belle forêt de hêtres

Et comme d’habitude des champs oú broutent des vaches.

Nous rencontrons des ramasseurs de mousserons, des petits champignons qui poussent au milieu des champs.

Nous croisons une fermière qui lave son linge au lavoir du hameau!

Et nous arrivons assez tôt chez Annette, qui élève des poules et des oies. Gite rustique dans hameau isolé!

Nous partons à travers prés mais on entend au loin le bruit de l’A89 que nous traversons.

Ensuite de la départementale en veux-tu ? , en voila.

En pleine campagne nous passons devant des fleurons de la métallurgie Française, la réindustrialisation en marche 😀 Ukad et Aubert-Duval qui fabriquent des alliages complexes à base de titanium.

Nous quittons la départementale pour manger à l’auberge de la Crouze.

Ensuite nous traversons Les Ancizes. Village où se côtoient des magasins et des bars en activité et abandonnés et des maisons du même acabit.

Pour entamer une longue descente vers la Sioule, affluent de l’Allier.

Nous traversons le pont du plan d’eau pour rejoindre notre hôtel. Étape peu scénique sauf vers la fin, à la distance classique 20km.

Nous commençons la rando du jour en remontant la face nord des gorges à travers des chemins boueux bordés de prairies où nous retrouvons nos amies les vaches.

Un étang rivalise avec Giverny en nous offrant ses nymphéas.

Au loin on distingue la chaîne des Puys, nous quittons les montagnes pour des paysages vallonnés et bientôt plats car c’est notre dernier jour dans le puy de Dôme, demain la Creuse, déjà plus de 600 kms depuis le départ.

Nous savions que nous n’allions pas traverser de villages alors nous avons pris quelques provisions au petit déjeuner et ressorti le fromage et le pain d’avant hier!

Nous nous perdons un peu à travers les nombreux chemins qui coupent les exploitations forestières.

Nous sortons des bois pour descendre vers le plan d’eau. Après le concept de l’hôtel ouvert-fermé de Veynes, \240nous découvrons l’hôtel fermé-ouvert. M Lanouzière ne fait plus hotel (pas aux normes) mais il a ouvert une chambre pour nous quand nous l’avons appelé il y a 3 mois et que nous lui avions expliqué notre projet et l’absence d’hébergement aux alentours. Du coup il en a profité pour réunir des anciens amis et clients et cet hôtel fermé est ouvert pour la Pentecôte!

Ce soir couscous pour tout le monde. Ambiance assurée !

Pierre, l’aubergiste, nous a donné du pain et du fromage car aujourd’hui nous entrons dans la Creuse. Ce n’est pas que les bars ou les restaurants des villages sont fermés. Il n’y a pas un seul village sur les 20km de notre parcours!

Nous commençons par les habituels chemins forestiers

Partout nous voyons des balles de foin enroulées de plastique. Elles ont remplacé les traditionnelles bottes de foin. Du plastique partout mais ça rajoute de la couleur pour les photos!

Après 2 ou 3 kms, nous quittons le Puy de Dôme pour la Creuse.

L’itinéraire Google avide de petits sentiers nous indique un chemin bloqué par des haies nouvellement plantées. Demi-tour et choix d’un chemin moins forestier et plus long. \240Dommage car il fait chaud. La journée va être longue.

Le paysage redevient vallonné.

Il fait trop chaud et nous marchons depuis 3 heures alors on s’arrête à la première ombre en bord de route. Pas terrible, mais il n’y a pas une voiture on pourrait s’allonger sur la route!

On repart vers Auzances sous le soleil. Tous les 2 ou 3 km une ferme ou un hameau de 2 ou 3 fermes. Pas un fermier, on n’aura vu que des vaches. Elles doivent s’autogérer dans la Creuse!

On travers le Cher qui comme nous remonte vers la Loire.

Enfin au loin Auzances. Le gîte est au dessus du village à 4 km et nos gourdes sont vides.

Bien sûr le café est fermé mais nous sommes interpellés par Elizabeth et sa fille Britannie ainsi que sa maman Monique qui finissent leur repas dans ce qui fût la boucherie du villlage. On discute beaucoup, elle nous raconte la vie d’Auzances avant quand Monique tenait la boucherie et qu’il y avait 7 épiceries et de multiples bars dans le village. Une belle rencontre!

Gourdes remplies, morale à donf, nous entreprenons l’ascension vers le Soup où se trouve le gîte.

La chambre disponible est un peu surdimensionnée pour nous deux mais les lits nous rappellent que nous avons 3 enfants et 3 petits enfants!

La vue est belle.

Et la salle de bain plus grande que notre appartement à Paris!

Comme d’habitude la balade débute à travers les champs et sous le soleil.

Rapidement Google nous emmène sur des chemins qui n’ont pas été empruntés depuis fort longtemps. Je retrouve la sensation de mon enfance des orties qui fouettent les mollets!

La Creuse offre un parc automobile à son image.

Nous retrouvons nos copines.

Loin de leurs enclos de bonnes dimensions.

Comme hier de nombreux hameaux mais pas de village. On dirait la Creuse 😊

Les bâtisses sont grandes mais pas toujours.

Après un chemin plein d’orties et de boue mais à l’ombre, nous apercevons Sannat.

Nous mangeons le sandwich et la banane préparés par Sabine sur un banc devant l’église. Je finis ma gourde et un habitant me propose de la remplir. Il attend ses copains pour aller disputer un match de foot. C’est le fils de l’ancienne maire avec qui nous discutons des changements dans le village des 50 dernières années. Leur maison derrière notre banc était l’épicerie et le bar. Ils ont toujours vécu ici.

Nous reprenons la route plus que 1h30. Mais c’est le cagnard. On dirait le sud!

Et finalement fourbu et en surchauffe nous arrivons.

Repos.

Départ en voiture du gîte car Jean-Claude, l’oncle d’Isabelle nous amène Catherine qui partagera notre rando du jour. Pour une balade plus diversifiée, nous nous éloignons de la diagonale pour visiter le confluent de la Creuse, de l’Allier, de la Tarde et du Cher.

Après une marche d’approche d’une dizaine de kms, nous rejoignons un tour suggéré par Visorando.

Nous traversons la Tardes pour rejoindre la presqu’île de La Chapelle Sainte Radegonde.

Il ne reste qu’une chapelle mais ce fut autrefois un village entier.

Nous remontons ensuite vers Richebœuf. Toujours aussi chaud et toujours aussi désert

Nous retrouvons Jean-Claude qui nous amène chez lui à Neris les bains.

Petite. Halte à la Celle sur Gouzon.

Et nous retrouvons la route entre des étangs.

Une halte dans les bois, pas très confortable mais au frais pour manger notre Picnic

Nous arrivons à Domeyrot oú le bar référencé par Google a fermé depuis longtemps. Tant pis!

De jolies maisons.

Et une église aux vitraux en tapisserie d’Aubusson.

Nous arrivons au gîte « la maison de fleurat ».

Une vue magnifique sur le potager de notre hôtesse et la campagne toujours aussi déserte de la Creuse. \240

Judith nous montre un chemin qui traverse leur propriété: 40 hectares, 2 gîtes, 4 chambres d’hôtes, 20 chevaux, des canards et puis et des oies.

Ils ne ménagent pas leur peine. Julien son compagnon est rentré en vélo vers 22 h hier soir après avoir apporté des vitamines aux chevaux. Judith et Julien viennent de Haute-Savoie. Julien voulait être champion de biathlon. Ils font un marathon de travail tous les jours!

La matinée est agréable. Il fait frais dans les sous bois et nous traversons des petits ruisseaux et des rivières.

Nous atteignons Clugnat avant midi. Un nouveau lotissement se crée à l’entrée du village 5€ le m2, imbattable.

Le monument aux morts est surplombé d’un coq, au fond à droite l’épicerie, la seule à 20km à la ronde. Lieu strategique nous nous y installons pour vérifier et réserver les jours suivants et notre retour en train. La fin approche. Nous avons passé la barre des 700 kms et demain on quitte la Creuse pour l’Indre.

Il n’y a pas beaucoup de hameaux mais il ne faut pas les confondre!

Beaucoup de panneaux solaires sur les toits des granges. Ceux là doivent générer autour de 40kw!

Nous traversons la Petite Creuse alors qu’il commence à faire très chaud.

Il n’y a pas que des grandes bâtisses mais aussi des jolies petites maisons fleuries dans leur jus.

Il fait chaud. « Dans la chaleur estivale ou le froid glacial, la départementale ça se fait au mental »

Et vers 15h30 nous arrivons à Bétête à l’Eléphant Heureux,, situé à l’entrée du village. Moins campagnard que la veille, mais à bonne distance pour rejoindre Le Magny et les parents de Marie avec Marie, Sébastien et Alix demain soir.

Des commerces en plein essor

Après être passé à côté de l’étang qui borde la propriété de nos hôtes, nous sommes en route pour notre destination Sainte-Sévère-sur-Indre oú doit nous rejoindre Michel le papa de Marie.

Après une heure de marche, agréable sur une petite route (le chemin Google avait des herbes trop hautes) nous passons de la Creuse en Indre.

Aussitôt le paysage change. Il y’a un village avec une église et son monument aux morts.

Mais le commerce ne semble pas plus florissant qu’à Bétête!

Le soleil commence à chauffer. Il est 13h. Nous mangeons à l’ombre

Gaston est revenu attiré par les restes du Picnic !

L’habitat est plus dense et il y a même un petit château.

Et beaucoup de fleurs.

Vers 15h nous arrivons en bas de Sainte-Sévère. Un café nous attend en haut de la côte. C’est bien, l’Indre!

Et Michel nous rejoint devant l’église.

Pour nous emmener chez eux. Les enfants arrivent de Paris en train ce soir.

Demain lundi retour sur la diagonale Argenton sur Creuse.

Suite au décès de mon frère, nous avons interrompu notre périple. Nous reprendrons une partie plus tard. \240

Le lendemain nous prenons le train pour Paris. Voyage prévu dans notre plan d’origine pour aller à la remise de diplôme de Martin.

Ensuite week-end avec les enfants et petits enfants à Paris avant de rentrer Lundi.

2 mois après notre départ. 750km à pieds, de merveilleux souvenirs, de belles rencontres et une fin prématurée et tragique. Merci à tous ceux qui nous ont suivis et envoyer des commentaires, encouragements et condoléances.