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Genève Aéroport

C’est avec les traits fatigués que je quitte l’appartement, escorté par Aurélien. L’hiver s’installe gentiment, les températures sont glaciales et la nuit nous englobe comme un air apocalyptique.

Je monte, seule, dans le train de 7h16 qui entre en gare. Je suis rejointe à Genève par ma blonde préférée, Caroline. Deux ans plus tôt, nous nous sommes rendus en Israël, et aujourd’hui, nous sommes au départ pour Ljubljana, la capitale slovène au nom imprononçable sans un minimum d’entraînement.

Avec plus d’avance qu’il n’en faut, nous errons dans la zone aéroportuaire et dégustons un petit-déjeuner au Starbucks. La sécurité se passe sans encombre et nous nous promenons paresseusement de magasin en magasin. Seul l’annonce d’une valise oubliée vient perturber nos pensées et nous exprimons à voix haute que c’est improbable de laisser son bagage à l’aéroport.

Ce n’est que plusieurs dizaines de minutes plus tard, que je remarque que je n’ai plus ma valise… et que je fais le rapprochement avec l’annonce émise plus tôt. Merde ! J’abandonne Caro et pars retrouver ma précieuse. Ouf, tout va bien. Honteuse et morte de rire, je retrouve mon binôme, avec ma valise cette fois. Et voilà, nous savons maintenant qui est le genre de personne capable de laisser un bagage abandonné en plein milieu de l’aéroport.

Nous embarquons à 10h00 pour le premier avion qui rejoint le tarmac de Zurich une heure plus tard. Pas de dépaysement pour le moment.

L’escale dure un peu plus d’une heure. Le temps de boire une bière et manger un bretzel géant, à défaut de trouver un vrai repas chaud. J’arrive même à garder ma valise à mes côtés, bel effort. Je m’endors avant même le décollage de l’avion.

14h00, et le géant métallique de Swiss se pose en terre slovène. Dehors le temps est gris, mais il ne pleut pas.

Nous payons une navette à 10 euros par personne pour rejoindre le centre-ville en une trentaine de minute à proximité de notre hôtel. Le Vander Urbani Resort se situe dans la vieille ville, au bord de la Ljubljanica, une rivière slovène longue de 41 kilomètres.

Les ruelles qui bordent l’eau sont vivantes et remplis de restaurants avec des terrasses. Étonnement, beaucoup de gens y sont attablés malgré le froid. Il y a des couvertures à disposition et des chauffages d’extérieur.

La fatigue nous pèse comme un éléphant sur une plaque de verre. Nous prenons nos quartiers dans la chambre qui a des finitions design, ce qui nous fait beaucoup rire.

A 16h00, nous profitons du verre de bienvenue au restaurant de l’hôtel et grignotons une mozzarella avec aubergine en guise d’en-cas.

Nous flânons ensuite dans les rues environnantes, afin de nous repérer par rapport à l’hôtel. Nous découvrons des ruelles pavées et piétonnes charmantes, ainsi qu’une série de magasin et restaurants. La nuit s’abat lourdement alors qu’il est à peine 17h00. La pluie se joint à nous et nous accompagne pour notre marche. Nous nous réfugions sur une terrasse chauffée pour déguster une bière locale. Le pass sanitaire lié au Covid-19 est exigé même sur la terrasse. Nous nous rendons compte que beaucoup de locaux préférent les terrasse aux intérieurs des restaurants et bars.

Après la deuxième bière, nous quittons la terrasse et trouvons un restaurant juste à côté de notre hôtel : le Gujzina. C’est un endroit aux plats traditionnels qui abrite moins de dix tables.

Gnocchi aux champignons pour moi, et gnocchi courge et pesto pour Caroline. La nourriture est bonne et se déguste avec un fond de musique de commercial.

Nous quittons l’endroit après le repas et filons encore une fois dans les rues de la capitale, afin de rejoindre l’hôtel.

L’air est frais, les températures dangereusement basses, et le froid s’infiltre dans chacun des pores de notre peau.

A l’hôtel, nous nous douchons, buvons un thé et nous enroulons délicieusement dans les draps dans un bâillement simultané.

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Ljubljana

Il est 9h00, lorsque nous parvenons enfin à sortir du lit après plusieurs tentatives échouées. Cette longue nuit nous a fait un bien fou.

Une demi-heure plus tard, nous parcourons les rues slovènes. Le ciel est gris, le soleil absent, mais la pluie semble nous avoir laissé du repos. Notre objectif : prendre un bus. Après avoir repéré l’arrêt, nous ne parvenons pas à comprendre comment prendre un billet et sautons dans le numéro 27 pour demander au chauffeur. Aucun ticket ne se prend à l’intérieur. Nous sortons \240deux arrêts plus loin afin d’utiliser la machine prévue à cet effet. Elle n’est visiblement pas installée partout. C’est toute une aventure pour comprendre le fonctionnement. Nous parvenons finalement à résoudre le mystère et à faire cracher deux “urbana card” à la machine. Reste encore à les recharger !

Une fois chose faite, nous étudions l’horaire et attendons une dizaine de minute afin de reprendre le numéro 27 suivant.

Après 12 minutes, nous arrivons au BTC City, une énorme zone industrielle qui contient l’un des centres commerciaux les plus grands d’Europe. Les pass sanitaires sont contrôlés à l’entrée.

Nous commençons par boire un thé et un chocolat chaud avant d’attaquer. Ici, le temps semble s’être arrêter. Nous nous perdons dans les magasins et effectuons plusieurs achats compulsifs. Tout y passe : chaussette, pyjama, sous-vêtement, pull et même un appareil à gaufre mickey. Bref, la folie. À midi, nous profitons d’une pause bien méritée dans un restaurant asiatique du centre commercial. Pour la nourriture local, on repassera.

En réalité, nous sommes passé dans trois magasins et avons dépensé chacune environ 200 euros. Nous rencontrons vite un problème de taille. En effet, nous avons uniquement pris deux petites valises. Nous nous renseignons rapidement sur la compagnie aérienne pour les ajouts de bagages. Après avoir constaté que le coût est uniquement de 25 euros, nous commettons l’irréparable. Nous n’avons plus le choix que d’acheter une grosse valise en plus. Caro se lâche et pour 65 euros, elle achète la valise Mickey de Primark. Nous transférons nos affaires dans le grand bagage, ce qui nous soulage immédiatement. Et accessoirement, nous piquons un fou rire, car la scène est improbable et tout le monde nous regarde étrangement.

Nous effectuons le retour à l’hôtel avec le bus 27. \240Avant de venir à la chambre, nous prenons l’apéro au bord de la Ljubljanica. La terrasse est chauffée, ce qui est particulièrement agréable.

Lorsque le soleil est couchée, nous rentrons poser nos affaires. Nous profitons également pour prendre une douche et lire quelques chapitres de nos bouquins respectifs.

L’église tonne les vingt heures. Nous marchons en direction de Metelkova, un quartier au nord de la ville, aux airs alternatifs. Entre deux, l’objectif est de trouver un restaurant. Nous nous éloignons de l’animation du bord de la rivière et la foule se fait moins dense. Les ruelles se resserrent. Sur l’une d’elles, mi-glauque et mi-déserte, Caroline s’inquiète de savoir où nous allons pouvoir manger. J’aperçois le panneau d’un restaurant italien en contrebas. Nous nous approchons. L’endroit a l’air particulier. Je tape rapidement le nom du restaurant sur internet : le Capriccio. Je suis surprise de voir qu’il contient beaucoup d’avis et les étoiles au maximum sur TripAdvisor. L’extérieur ne casse pas trois pattes à un canard.

Nous entrons, et sommes agréablement surprises. En effet, l’endroit dispose d’une cour intérieur avec un arbre, et l’intérieur est tapissé de brique rouge du sol au plafond. L’environnement est atypique. Nous sommes bien accueillis, avec une serveuse qui parle français. Nous dégustons un vin blanc slovène et mangeons des pâtes pour Caro, et une pizza pour moi. Un pur délice !

Nous affrontons la fraîcheur de la nuit et poursuivons notre route. Les rues sont particulièrement désertes et je peine à l’expliquer, d’autant plus que nous sommes samedi soir. Est-ce que le quartier est calme tout le temps, car il est un peu éloigné du centre ? Est-ce qu’il y a des vacances ? Est-ce que les environs sont malfamés et risqués ? Nous restons vigilantes tout en continuant notre route. Il est vrai que l’éclairage quasi inexistant combiné à l’absence de personne rend les rues particulièrement glauques.

Nous atteignons enfin le quartier alternatif de Metelkova. Quartier qui est d’ailleurs recommandé par les guides touristiques. Des rires et cris divers montent dans la nuit et nous indique que nous y sommes. Une série de graffiti finit de poser le cadre. L’endroit est encore moins éclairé que les rues adjacentes. Nous jetons des regards dans la pénombre et trouvons des regroupements de personne alcoolisés sur un fond de musique psychédélique. Des câbles électriques passent au dessus de nous et des baskets y sont suspendus. A travers plusieurs graffitis, se démarquent quelques éléments de street art travaillé avec précision. J’ai toujours aimé les quartiers alternatifs. Le genre d’endroit qui sort des cases. En revanches, celui-ci est particulier. C’est une sorte d’orgie de déchéance. Il y a un endroit où nous pouvons acheté de l’alcool. Cela se fait à travers une porte, par un rectangle comme s’ils nourrissaient des prisonniers, ou des fauves en cage. Nous prenons nos canettes et continuons d’observer la scène improbable qui se déroulent devant nous. A droite se trouve une structure en métal fine, comme une place de jeux, sauf que le côté enfantin a disparu depuis belle lurette, voir n’a jamais existé. J’ignore combien de personne y sont perchés, car la luminosité est au plus bas. Quoiqu’il en soit, nous nous éloignons et nous entendons des bruits de verre brisé derrière nous.

Sans dire que nous nous sentons réellement en danger, nous sommes en tout cas pas rassurées. Nous entamons le chemin du retour jusqu’au bord de la Ljubljanica avec nos canettes toujours en main.

A 23h00, nous nous installons sur une terrasse chauffée. En réalité, nous remarquons que beaucoup de restaurant ont déjà fermé. Le temps de boire un verre, et juste après minuit, nous nous faisons gentiment chassé. Je suis étrangement surprise. D’une part il est samedi soir et tous les restaurants/bars que nous voyons ferment tôt. Et d’autre part, nous remarquons que beaucoup de Slovénien passent leur temps dehors alors que les températures sont vraiment basses.

Plus sages que jamais, nous rentrons à l’hôtel et partons dans les bras de Morphée.

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Ljubljana

Il est 8h40 lorsque nous sortons du lit après deux repoussages de réveil. La pluie nous épargne à nouveau alors que le ciel reste lourd et chargé.

Nous marchons en direction du parc Tigoli. Les rues sont désertes et la plupart des enseignes commerciales sont fermées. Nous arrivons à trouver une petite cabane qui propose des gaufres, de quoi nous ressourcer avant la promenade.

Le parc Tivoli est une immense forêt à l’ouest de la ville avec plusieurs sentiers balisés. Nous croisons énormément de famille qui se promène. Les chiens sont omniprésents également. A l’origine, nous partions seulement pour une petite balade. En réalité, cela commence fort avec une montée qui ne fait pas rêver. Le parce de Tivoli abrite des tremplins de saut à ski. Nous avions lu que depuis ceux-ci, la vue valait le détour.

Comme des fleurs, nous pensions tomber dessus facilement. Nous marchons sans trop regarder. Après plusieurs chemins infructueux, nous décidons de nous renseigner sur internet. Il n’y a aucun point GPS précis, mais sur un blog, il est conseillé de suivre les panneaux « Mostec ». Après plusieurs kilomètres et réflexions, les tremplins se dressent devant nous aussi imposants qu’intriguants. L’endroit n’a pas vraiment l’air en service.

Nous gravissons les premiers escaliers jusqu’à arriver en bas du tremplin le plus haut. Les marches sont étroites, raides et instables. Nous sommes accompagnées uniquement par des grincements sinistres. Après un effort modéré, nous parvenons à nous hisser au départ du tremplin, au-delà de la cime des arbres. Au loin, nous apercevons la ville de Ljubljana et autour de nous, les centaines de conifères nous offrent encore de belles couleurs d’automne. Le temps de prendre quelques photos, et nous regagnons la terre ferme.

A 11h45, nous faisons une pause en croisant une cabane qui vend des boissons. Autour de nous se trouve une place de jeux pour enfant et beaucoup de chiens. Après le chocolat chaud, nous sommes reparties.

En vérité, nous voulions gentiment arrêter la promenade. Erreur, car nous nous égarons et retraversons le parc dans l’autre sens.

A 13h15, nous tombons enfin sur un petit restaurant perché dans la forêt. A ce moment-là, nous avons parcouru 11 kilomètres et monter l’équivalent de 56 étages. Il est possible de manger uniquement en extérieur et l’endroit est étonnement bondé. Caro nous commande deux escalopes milanaises avec des pommes de terre. Le repas, à défaut d’être local, est plus que bienvenue au vu des efforts fournis.

Après une longue pause, nous repartons du bon côté et parvenons enfin à atteindre la route. Nous cherchons désespérément un arrêt de bus, et une fois trouvé, nous nous rendons compte qu’il y a trente minutes d’attente. Vu le froid, ça ne nous donne pas envie. C’est ainsi que nous repartons à pied en direction de notre hôtel. Tout est calme en ce dimanche après-midi. Les devantures sont closes, les personnes absentes, les rues silencieuses.

Juste avant d’arriver vers l’hôtel, nous bifurquons à gauche afin d’atteindre l’arrêt de bus. Nous attendons quelques minutes et sautons dans le numéro neuf qui nous dépose devant Metelkova.

Nous réitérons l’expérience de ce quartier en pleine journée. L’endroit est quasiment désert. Quelques touristes font la même chose que nous et prennent des photos tout en observant les détails incongrus de ces murs. L’endroit va au-delà d’un quartier alternatif, cela tend plus du côté du ghetto ou du squat. Difficile de compter le nombre de cadavre de bouteille et de canette qui jonche le sol. Il reste quelques déchets humains qui inquiètent Caro et nous finissons par partir sans trop s’attarder. Nous parcourons les derniers mètres qui nous séparent de l’hôtel à pied.

Finalement, nous atteignons la chambre à 15h50 avec, à présent, 20 kilomètres sur notre compteur.

Nous sommes frigorifiées et rêvons de prendre une douche, mais le destin n’est pas de notre côté : l’eau chaude est dysfonctionnelle. Nous nous reposons un moment dans la chambre, profitant même du luxe du micro-sieste tandis que l’extérieur s’assombrit.

Nous ressortons vers 19h00 et les terrasses sont aussi remplies qu’un samedi soir. Il y a toujours aussi peu de personne qui boivent de l’alcool. Nous nous éloignons du bord de la Ljubljanica et retournons dans le premier bar où nous sommes allées en début de semaine qui est bien plus calme. En buvant une bière, nous ne voyons pas le temps passé. Vers 20h45, nous réalisons qu’il serait peut-être temps de manger.

Il y a plus de bar avec des choses à grignoter autour de nous, que de vrai restaurant. Nous nous rendons finalement au “Burger Bar”. Le style est industrielle, et nous sommes perchées sur le rebord d’une fenêtre. L’ambiance est sympa et nos burgers incroyablement délicieux. Fatiguées de notre journée de marche, nous rentrons à la chambre vers 22h30.

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Ljubljana

Nous nous levons une dernière fois sur les terres slovènes à 9h00. L’eau chaude est toujours absente et Caroline fait part de son mécontentement auprès de la réception.

Après un temps de réaction plus ou moins lent, à 10h20, ils nous rappellent pour nous offrir un petit-déjeuner au restaurant. Nos valises sont déjà prêtes et nous n’avons plus que ça à faire. Nous nous faisons accueillir comme des reines, et nous nous faisons péter le bide. Nous mangeons en grande quantité, anticipant le fait que nous n’allons pas manger à midi comme prévu.

Nous laissons nos bagages à la réception et repartons dans les rues découvrir les derniers endroits où nous ne sommes pas allées. Dans un magasin de souvenir, nous nous faisons demander nos pass sanitaires. Je pensais que c’était uniquement le cas dans les centres commerciaux. Ils sont vraiment pointilleux !

Nous dégustons une dernière bière locale au bord de la Ljubljanica sur une terrasse. Il a plu durant la nuit et la matinée, mais le ciel nous offre à nouveau une accalmie. A 13h00, à la bourre, nous courons récupérer nos valises et partons en direction de l’endroit où la navette nous avait déposé le premier jour. Cette fois, il n’y a que nous, et au lieu des dix euros, nous en payons 18 par personne.

L’arrivée à l’aéroport se fait aux alentours de 13h45, et l’enregistrement des valises n’est pas encore possible. Nous finissons par y arriver et pour la première fois, il nous demande de présenter le formulaire pour entrer en Suisse. J’ai essayé de le faire quatre fois le matin même avec deux adresses mails différentes, sans succès. Je dois finalement le faire devant le guichet de l’enregistrement des valises avec le téléphone de Caroline.

Nous passons finalement la sécurité et buvons une dernière bière avant de prendre l’avion.

L’A320 de Brussels Airlines décolle à 16h25, pour atterrir 1h30 plus tard à Bruxelles. Nous avons une heure d’escale ce qui nous permet juste de manger quelques sushis avant le prochain embarquement. Le vol en direction de Genève est à moitié plein. Il part à l’heure, soit 19h15 et signe la fin de nos courtes vacances.

Conclusion : Ljubljana est une ville avec du potentiel, mais certainement pas à l’aube de l’hiver. Les multiples terrasses donnent envie d’y rester toute la journée. La Ljubljanica nous faisait de l’œil et nous l’imaginions sous la chaleur estivale avec la possibilité d’y faire un tour en bateau ou en paddle. Même le château nous a nargué depuis sa hauteur. Nous n’avons pas grimpé la colline par manque de temps et surtout de beau temps.

Nous avons apprécié la possibilité de shopping avec le grand centre commercial, les ruelles piétonnes ainsi que les connexions des bus qui restent très pratiques en semaine.

Difficile de statuer sur la vie nocturne, puisque nous avons découvert des slovèniens plutôt très sages et hormis notre expérience avec le quartier alternatif de Metelkova, nous n’avons pas cherché plus loin.

Nous avons vu qu’il était possible de rejoindre en moins d’une heure le lac de Bled par le train. Nous ne l’avons pas fait au vu du temps.

Pour terminer, je conseillerais cette destination plutot l’été pour en profiter pleinement.