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Jour 1 – Lundi 26 juin 2023

 

3 heures. Plus qu’un Genève – Londres. Moins qu’un Genève – Moscou. Quoiqu’il en soit, ces trois malheureuses heures ne représentent pas la durée d’un vol, mais le temps passé dans les bras de Morphée. Trop court. Beaucoup trop court. Dehors, les ténèbres règnent toujours sur le village et cette seule vision achève mon moral comme le dernier coup de marteau sur un clou.

 

4h31 lorsque le train s’ébranle de la gare faisant dodeliner les passagers aux regards vitreux. Les wagons sont remplis. J’ai envie de dire comme en 39-45, mais la comparaison est douteuse, même pour moi. Je m’affale sur les marches d’escalier de la première classe en maugréant. Bref, nous sommes lundi, et l’aéroport accueille son lot de vacanciers et travailleurs. Un savant mélange qui créé un brouhaha de gens pressés.

 

Le passage de la sécurité est une épreuve digne de Fort Boyard. Au bout du tunnel, nous trouvons un ATM défectueux et un petit-déjeuner coûteux.

 

Le soleil et ses déclinaisons de couleurs orangées se lèvent sur le tarmac, alors que nous retrouvons la porte D73. Nous devons encore prendre un bus pour rejoindre l’avion. Le temps est long. La fatigue gangraine les cellules de mon corps à la manière d’un cancer. L’intérieur de l’appareil nous dévoile des rangées de quatre sièges. Je ne suis pas claustrophobe, mais il faut dire que cette petite configuration pousse à le devenir.

 

6h50 et nous quittons enfin la ville du bout du lac. Notre trajet est une succession sans fin passant du bus, avion, bus, aéroport de Munich, bus, avion, encore bus et nous voilà sur l’île de Malte ! Comme dirait mon père, il faut chercher la logique lorsqu’on fait escale au nord pour aller finalement au sud. N’empêche que nous y sommes en ce début d’après-midi de juin.

 

Pourquoi Malte ? L’idée était de faire un pays dont je n’avais pas encore foulé le sol, et qui soit adapté à la saison, soit avec mer et soleil. Quelques semaines plus tôt, nous avions regardé pour Chypre et le Monténégro, mais après avoir attendu pour réserver, il n’y avait plus de billet d’avion. En même temps, avec une nonchalance marquée et sans pression, nous avons réservé vendredi, soit trois jours plus tôt. Quant à l’hôtel, nous l’avons choisi hier soir aux alentours de minuit.

 

Nous sommes ravis d’avoir pu louer une voiture pour ce court séjour. En effet, cela nous revient à 55 euros pour quatre journées. Difficile d’espérer mieux à la haute saison.

 

Le cheminement jusqu’au parking est bien délimité et après avoir rempli la paperasse, nous nous emparons des clés de la Peugeot 108, un suppositoire blanc. La grande particularité de ce pays, c’est que la conduite se fait à gauche. Malte est une ancienne colonie britannique. Nous avions déjà pu conduire lors de notre voyage en Afrique du Sud, donc ça n’a pas été un frein pour nous.

 

Nous constatons rapidement que même si les distances sont courtes, les routes sont très encombrées et les temps de trajet sont fortement rallongés, voir même doublés. Les routes sont à peu près correctes, en revanches la conduite des locaux laissent à désirer. Disons que nous nous faisons klaxonner pour avoir respecté un stop…

 

Les paysages commencent à défiler devant nous et la seule chose qui m’échappe c’est “Ce n’est pas très joli quand même. ». Je ne saurais même pas dire pourquoi. Les bâtiments ont revêtu des teintes nudes, et ça renvoie à quelque chose de fade. Les terres sont arides et la végétation peu luxuriante. De jolis cactus parsèment les bords de route.

 

Nous faisons un arrêt à Saint Julian’s pour manger, puis repartons en direction de notre hôtel. Il s’appelle Santana et se trouve à San Pawl il-Bahar. Avec tout ça, il est déjà 15h00. Nous sommes épuisés avec le manque de sommeil et la chaleur. Nous décidons de faire une petite sieste dans la chambre. Petite sieste de deux heures de temps quand même. Ça fait un bien fou. Je crois que j’aurais pu dormir jusqu’au lendemain.

 

Nous profitons de la fin de journée en allant sur le toit de l’hôtel qui a une piscine. Cela nous offre une vue sur les alentours. Rien de très sexy. Nous apercevons la mer entre les blocs de béton. Nous y restons jusqu’à 20h00, puis allons nous doucher pour pouvoir ressortir.

 

Nous prenons la voiture afin d’aller un peu plus loin que le bord de mer. Les rues sont particulièrement étroites et la plupart du temps à sens unique. L’animation des rues se fait par clusters, disséminés dans la ville. Les parkings sont gratuits dans tout le pays, sauf les parkings sous terrains bien entendu.

 

Plus nous découvrons les alentours, et plus nous avons l’impression de revoir Beyrouth. En un poil glauque, mais j’avoue qu’en se promenant sur le bord de mer, c’est réellement l’impression que cela nous laisse.

 

Nous grignotons une morce sur la terrasse d’un bar et buvons quelques bières avant de rentrer.

 

Nous nous réveillons à 9h15, histoire de profiter quand même de nos vacances. Nous prenons le petit-déjeuner à l’hôtel avant de prendre la route. Nous nous rendons au Popeye Village. Il se trouve à Anchor Bay, au nord- ouest de l’île de Malte, à quelques kilomètres de Mellieha. Cet endroit est composé de plusieurs maisonnettes en bois implantées au bord d’une falaise et de la mer. Le village a été construit en 1980 pour le tournage de la comédie musicale Popeye. La construction a nécessité sept mois, 165 ouvriers et même du bois importé du Canada. A la fin du tournage, ils ont décidé de tout laisser en place vu l’ampleur du chantier. Le site a été reconverti en musée à ciel ouvert.

 

L’entrée coûte 16 euros par personne. Avec ça, nous avons droit à un paquet de pop-corn et une carte postale. Nous faisons le tour des petites maisonnettes où il y a différentes activités et expositions. Les animations sont régulières et le personnel est habillé avec des habits de marins. La vue sur la baie est magnifique. La mer nous offre un beau dégradé turquoise.

 

Une fois que nous avons fini de visiter, nous migrons au bord de l’eau. Il y a plusieurs lits de plage, et nous nous installons sur l’un d’eux. Une partie de l’eau est délimitée pour le Village de Popeye avec des grosses bouées qui flottent au milieu. Autant la mer était magnifique de loin, autant de près, l’eau est particulièrement sale. Nous nous trempons quand même, histoire de se rafraîchir. Rapidement, nous tombons sur une méduse, et bien que je trouve ça beau, je me dépêche de sortir de l’eau. Il y a plusieurs animations durant la journée comme de la danse ou de l’aquagym. Tout est réuni pour que les touristent passent le plus de temps possible dans cet endroit.

 

Je finis par m’endormir à l’ombre sur le lit. La sieste est magique. En début d’après-midi, nous reprenons la route avec notre 108. Le départ est complexe puisque nous subissons une pente sévère qui nous oblige à rester en première. Les routes sont vraiment étranges ici.

 

Nous prenons la route en direction du sud, pour aller voir les falaises de Dingli. Situées au large du village de Dingli, c’est le point culminant des îles maltaises avec 253 mètres d’altitude. L’endroit est calme et agréable. Nous rencontrons une boule qui nous rappelle celle de la Dôle. Mon regard se porte à l’horizon là où la mer et le ciel se rencontre. La brise marine vient chasser la chaleur écrasante du soleil et les chants des oiseaux accompagnent notre contemplation.

 

Nous croisons différents villages pendant notre route, mais il n’y a pas grand monde. Les rues sont désertes. Seules les voitures poursuivent leurs destinées. Nous faisons un stop au village de Dingli pour admirer la « St. Mary’s Parish Church ». Une église catholique implantée au milieu du hameau.

 

Nous regagnons l’hôtel à 15h45 et le thermomètre indique 31°. Nous consacrons le reste de la journée à profiter de la piscine sur le toit de l’hôtel. J’en profite pour lire et bronzer, sans regarder l’heure. Le seul indicateur est le soleil qui glisse lentement sur la mer.

 

Après la douche, nous allons vers le port. Trouver une place de parking s’avère être compliqué, mais nous en créons une discrètement. Nous choisissons un bon restaurant. En effet, à 20-25 euros le plat, nous sommes loin des prix bon marché de l’étranger. Bien que le service soit lent, la nourriture est bonne et nous l’accompagnons même d’une bouteille de vin rouge local. Le tiramisu d’Aurélien laisse à désirer. Nous ne sommes pas loin de l’Italie, mais ce n’est pas l’Italie quand même. Il est 23h00 lorsque nous rentrons nous coucher.

Petite amélioration ce matin sur le délai de départ. Je sors un poil plus vite du lit, et nous laissons de côté le petit déjeuner. Notre objectif est de se rendre à St Peter’s Pool qui se trouvé au nord-ouest de l’île. La veille au soir, le GPS indiquait 35 minutes, en réalité avec les bouchons, nous mettons quasiment une heure. La dernière route est si étroite qu’il est à peine possible de passer et l’endroit est censé faire passer des véhicules dans les deux sens. Nous nous parquons au plus proche, et il faut ensuite descendre sur un chemin de fortune en évitant d’y laisser sa cheville. C’est un peu le problème de la plupart des plages. Elles se trouvent dans des baies et l’accès est souvent très complexes.

 

Ici ce n’est pas une plage à proprement parler. Il n’y a pas de sable. Simplement de la roche avec des falaises de calcaire tout autour. La manière dont la matière est creusée amène un excellent spot pour sauter dans l’eau. D’ailleurs il est à peine 11h00, et déjà un nombre important de touriste se presse. Il n’y a pas un pet d’ombre, et je remarque quelques déchets qui traînent. Nous sommes loin des photos prometteuses d’internet. L’eau n’apporte pas de couleur particulière.

 

Nous avons fait l’effort de venir jusqu’ici et décidons d’en profiter un minimum. Aurélien teste le saut, tandis que je rentre plus tranquillement dans la mer. Cela ne m’empêche pas de devoir faire quelques acrobaties pour pouvoir atteindre la fraîcheur de l’eau. Ça fait un bien fou, la température est idéale. Nous profitons ensuite de nous sécher sur les linges avec le soleil qui cogne déjà fort sur nos corps.

 

Nous quittons cette partie de l’île pour nous rendre dans la capitale, Valetta ou La Valette. Notre objectif ? Le HardRock Café ! Un classique pour nous. Il se trouve au port de la capitale. Nous parvenons à nous parquer pour quatre euros. Prix valable pour 15 minutes comme trois heures.

 

La vue est obstruée par un imposant bateau de croisière. Je trouve sa taille complètement indécente.

 

Le HardRock Café est plutôt petit mais fonctionnel. Il y a toujours une partie boutique à côté de la partie bar et restaurant. Au plafond, la lumière à la forme d’une grande guitare. Le son nous accompagne alors que nous commandons deux burgers typique d’ici. Même pas de bière, juste de l’eau. Le soleil a déjà trop tapé sur mon crâne.

 

Après le repas, Aurélien propose que nous visitions la vieille ville qui se trouve à quelques centaines de mètre du port. J’accepte, et râle à peu près tout le long, qui devient par conséquent, encore plus long. J’avoue que marcher sous 32 degrés est une épreuve dont je me passerais bien. A ça, s’ajoute des trottoirs étroits et un monde phénoménal.

 

Nous prenons un ascenseur, que nous devons payer un euro par personne, pour rejoindre le Upper Barrakka Gardens. L’endroit est composé de plusieurs parterres florales, de bancs et de colonnes. L’attraction majeure se situe sur la vue qu’offre ce point. Il surplombe la mer et les Trois Cités en face de Valetta. Ça en vaut clairement le détour. A l’étage du dessous, se trouve une série de canon pointé en direction de la mer.

 

Nous rebroussons chemin sous le soleil brûlant jusqu’à retrouver notre suppositoire. Nous passons devant l’église du Christ-Roi, un bâtiment magnifique dans son style, qui a malheureusement quelques échafaudage collés sur le dos, comme des pique-bœufs sur les rhinocéros.

 

Nous retournons à l’hôtel à 16h00, et tout comme la veille, nous profitons de siroter une bière au bord de la piscine.

 

Le soir, nous nous rendons au Nine Lives, un bar-restaurant dont le prolongement de la terrasse est le sable suivi de près par l’eau salé. Le soleil se couche à l’horizon, projettant ses rayons orangées autour de lui. C’est le premier et dernier coucher de soleil aussi beau que nous observons à Malte.

 

Le prix des cocktails est indécent, dans les neufs euros pièces. Ils profitent clairement du point stratégique du bar. Nous rentrons avant minuit pour notre dernière nuit à Malte.

Jour 4  – Jeudi 29 juin 2023

Nous nous réveillons à 9h00 sans faute, histoire de profiter de nos dernières heures sur l’île. Pas de petit-déjeuner, nous grimpons sur le toit de l’hôtel, après avoir déposé nos bagages à la réception, afin de profiter encore de la piscine. C’est un voyage que nous avons principalement orienté sur la détente, le repos et la bronzette au bord de l’eau.

Je me transforme doucement mais sûrement en écrevisse, lorsque nous quittons l’hôtel peu après midi. Avant de retourner à l’aéroport, nous partons faire un dernier stop à l’est de l’île. Nous découvrons Marsaxlokk qui est décrit comme étant le village de pêcheur le plus traditionnel et authentique de l’île. Les luzzus sont ce qui ont rendu cet endroit touristique. Les luzzus sont des barques colorées de manière vive qui flottent paisiblement dans le port et qui contrastent avec les couleurs ternes des alentours. Les embarcations sont peintes de couleurs rouges, bleues et jaunes. Leur point commun ? Un œil d’Osiris. Les pêcheurs locaux croient que cet élément égyptiens, aussi appelés Horus, les protège des intempestifs de la mer et repousse également la malchance. L’œil d’Osiris est devenu un symbole de Malte et particulièrement de Marsaxlokk. Je ne sais pas vous, mais moi, je suis définitivement incapable de prononcer le nom de ce village.

Nous parvenons à trouver une place de parking le long du port. Nous commençons déjà par manger. Il y a tout un tas de restaurant dont les terrasses s’étalent de part et d’autre de la route. Nous voyons des serveurs slalommés entre les voitures parquées, un plateau en équilibre entre les mains.

Aurélien commande une pizza et ça sera pâte au saumon pour moi. La nourriture est plus que bonne pour un prix correct. 30 euros, avec une entrée (des bruschettas) et deux bouteilles d’eau à emporter.

Nous marchons ensuite le long du port. Honnêtement, je m’attendais à quelque chose de plus authentique. En l’occurrence, je ne parviens pas à distinguer la mer, car il y a beaucoup de stands qui vendent un nombre incalculable de trucs plantés juste devant. Nous parvenons à nous frayer un chemin et je repère les barques caractéristiques. Je trouve qu’elles sont noyées à travers tout un tas d’autres barques, ce qui perd son charme.

Nous avons atteint l’heure limite pour nous diriger vers l’aéroport. Je profite de ce moment pour partager quelques fun facts sur notre destination.

1)   Malte fait parti de l’Union Européenne depuis 2004 et a changé sa monnaie, la lire maltaise, pour l’Euro en 2008

2)   Avec ses 8 Îles (dont 4 habitées : Malte, Gozo, Comino, lle Manoel), Malte est le plus petit pays d'Europe (316 km?), pour quelques 450 000 habitants. Malte fait pourtant partie des pays européens avec le plus grand nombre de véhicules motorisés à quatre routes pour 1000 habitants (près de 600 en 2014).

3)   Malte est l’un des pays avec la plus forte densité au monde (1413 habitants au km2)

4)   Malte a un taux d’obésité supérieur a celui des États-Unis avec plus de 67% de sa population en souffrant. Près d’un enfant maltais sur trois, entre 11 et 15 ans, est touché par cette maladie.

5)   Nés en Allemagne en 1974, les Playmobil sont aujourd'hui en grande partie fabriqués... à Malte (personnages et accessoires). 800 employés travaillent à l'usine de Malte.

6)   Les îles de Malte n'ont ni montagnes, ni rivières, ni autres sources d'eau potable. Ils ont développé beaucoup de commerce avec la Sicile.

7)   Les rues maltaises sont considérées comme parmi les plus étroites au monde. Cette disposition crée de l'ombre depuis les maisons et, selon les Maltais, peut constituer un excellent moyen de créer des fortifications défensives en cas d'invasion. Sur les maisons elles-mêmes, en plus des numéros habituels, vous pouvez voir les noms de leurs propriétaires.

8)   L'attitude des Maltais à l'égard du mariage n'est pas moins intéressante. Si une personne décide de se marier dans sa vie, elle ne pourra le faire qu'une seule fois et ne pourra pas divorcer. Il est également strictement interdit de se faire avorter sur les îles. Ce tabou est même inscrit dans la loi fondamentale de Malte.

9)   La petite dernière, c’est cadeau ! Spoil alert ! Les Maltesers n’ont rien à voir avec Malte. Oui, je me suis posée la question.

La suite se déroule sans accroche. Nous rendons la voiture dans les temps et sommes largement assez en avance devant les portes d’embarquement. La foule est impressionnante et l’aéroport trop petit pour accueillir tout ce monde. Nous nous faisons à nouveau balader avec les bus afin de rejoindre l’avion, et devons traverser une bonne partie de l’aéroport de Frankfurt pour arriver devant la porte B1 à destination de Geneva.

L’avion a du retard, une quarantaine de minute. Une fois dans celui-ci, on nous annonce quand même que nous devons patienter encore, car ils attendent que quelqu’un leur amène un nouveau générateur. Je pense que cette phrase figure dans le top cinq des phrases à ne pas dire dans l’habitacle d’un engin volant, probablement après d’autres phrases de type « Nous allons devoir faire un atterrissage forcée. » ou encore « Nous ne pouvons pas atterrir pour le moment à cause des conditions météorologiques. ».

Bref, je suis malgré tout heureuse d’annoncer que nous sommes arrivés vivants.

 

Conclusion

Destination sympa pour quelques jours. Je n’aurais pas spécialement fait plus. Il est possible de visiter encore quelques îles, mais ça allait bien comme cela. Avoir une voiture est essentiel, bien qu’entre la conduite à gauche et les ruelles étroites, ça reste un beau challenge. Nous sommes à proche des vacances scolaires et nous y avons échappé de peu. Je me demande à quoi ressemble le pays en plein boum. Clairement, ces îles sont trop petites pour accueillir autant de monde. A part quelques monuments, nous n’avons pas trouvé les villes et les villages vraiment jolis. Quelques sites naturels sont beaux, mais sont pollués par la présence des touristes ainsi que leurs déchets et les infrastructures construites pour eux.