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Aosta

Voilà, 10:00 ce matin c’est le départ pour mon périple jusqu’à Marseille.

Un départ malheureusement sous la pluie, qui me suivra jusqu’à ce que je quitte la Suisse d’ailleurs… mais ce n’est pas grave, les gouttes fouettent mon visage, mes bagages sont déjà trempés mais je souris bêtement, ça y est je suis sur la route!

Je roule 48 kilomètres jusqu’à ma première étape du jour: Martigny, ou je retrouve Philippe qui a fait un bout de route avec moi et qui m’a permis de traverser la montagne en voiture direction l’Italie. En effet, le col du Grand Saint-Bernard est toujours fermé à cause d’importantes chutes de neiges ces derniers jour… nous sommes le 2 juin, tout va bien!

Nous somme donc passé par le tunnel sous la montagne, et Philippe me dépose en Italie, ou le soleil m’accueil et m’encourage a poursuivre ma route en direction d’Aoste ou je vais passer la nuit.

19 kilomètres plus tard, la tente est plantée, je visite le centre ville qui est très animé pour un dimanche, je prends une bière et me pose dans un parc.

Il est 19:03, il fait plutôt beau et beaucoup de gens sont dehors c’est festif, ça sent l’été, enfin!

Je quitte mon lac Léman

La cascade de Pissevache

Arrivé à Martigny

Un pote sur la route

La vallée d’Aoste

Hôtel de Ville d’Aoste

Rue piétonne Aoste

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Lac de Viverone

Deuxième jours du voyage et premier réveil en italie.

Il fait beau mais un peu froid ce matin, j’attends que le soleil pointe le bout de son nez au dessus des montagnes avant de sortir de ma tente.

Petit déjeuner, douche et pliage de camp, il est 10:30 et je repars sur la route. Le soleil m’accompagnera tout au long de la journée mais le vent souffle fort dans la vallée d’Aoste, ce qui rend le voyage parfois pénible. Je zigzague le long de la rivière Dora Baltea, tantôt à travers des petits villages, parfois le long de route de montagnes jusqu’à sortir de la vallée à Ivrea.

Je poursuis la route pour encore une 20aine de kilomètres jusqu’au lac de Viverone où je passerais la nuit. Je dois dire que la journée de vélo commence à se faire sentir… il est 16:30 et j’approche des 100 kilomètres au compteur pour aujourd’hui!

Me voilà enfin arrivé, 104 kilomètres et 7:15 de vélo aujourd’hui… mes jambes sont en cotton! Je passe la nuit dans un camping au bord du lac et m’autorise un petit restaurant… miam!

C’est le départ!

Il forte di Bard, qui surplombe la rivière

Lac de Viverone en fin de journée

Dîner au bord du lac

Sur la route! (Video)

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Turin

Un petit peu de pluie cette nuit parfait pour bercer ce repos bien mérité!

Départ à 8:30, je quitte le lac de Viverone en direction de Torino, 62 kilomètre.

La première partie de la route est agréable, entre chemins à travers champs et petites routes de campagne, je traverse un petit bout d’Italie profonde.

Puis petit à petit les routes s’élargissent et les zones industrielles se font de plus en plus nombreuses, ça y est on approche de la ville.

Ce n’est pas le cadre le plus agréable pour rouler, mais mon but approche et rien n’entame ma motivation! J’arrive à Torino à 12:30, juste le temps de manger une foccacia et un coca avant de rencontrer mes hôtes pour ces deux nuits.

Charmant petit appartement avec un bout de jardin dans une cour centrale, parfait. Le fatigue me rattrape et une sieste s’impose!

À 17:00 je décide de faire un premier petit tour en ville, histoire de prendre la température locale avant de d’explorer les rues plus longuement demain. Turin est une grand ville (4ème ville d’Italie!) avec beaucoup de charme, je me réjouis de la découvrir.

Il est 19:30, je prends l’apéritif avec mes hôtes, qui m’invitent a manger ce soir.

Arrivé à Turin

Très belle allée couverte

Première glace! 🥳

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Turin

Une bonne nuit dans un lit c’est quand même pas mal… un peu de courbatures ce matin, mais pas assez pour m’arrêter dans mon élan!

Je sors de l’appartement aux alentours de 10:00 du matin et commence par m’arrêter pour un espresso et un sfogliatelle… miam! Après quelque recherches hier, j’ai découvert qu’il y a un atelier de verre soufflé à Turin et je m’arrête donc pour rendre visite à mon confrère, un espagnol de Bilbao, installé ici depuis 15ans. Toujours un plaisir de discuter du parcours de chacun et tout le bla-bla technique habituels de passionnés.

Je continue ma route vers le centre ville historique et visite plusieurs beaux monuments les uns après les autres, un condensé d’architecture italienne, entre placettes et palazzo. La ville a aussi beaucoup d’arcades et d’allées couvertes ce qui lui donne beaucoup de charme.

Dernière étape de la journée au Museo Egizio, deuxième plus grand musée sur l’Égypte antique après celui du Caire. Beaucoup de belles pièces et de témoignages issus des expéditions italiennes menées par le musée au début du 20e siècle.

La journée s’achève avec une focaccia et une bière dans un grand parc qui longe la rivière Pô, ça a du bon de faire le touriste quand même!

Fontana dei 12 mesi

Atelier JoGa

Allée couverte

La Piazza Castello

Le Mole Antonelliana, un des plus grand édifice de maçonnerie d’Europe.

Piazza Alberto Carlo

Sous une arcade.

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Asti

Aujourd’hui le voyage reprends après ce stop très sympa à Turin.

Il est 10:30, les sacoches sont accrochées au vélo et on est reparti! Changement de programme pour les prochains jours, j’ai plutôt décidé de continuer vers le sud pour aller jusqu’à Gênes et poursuivre ma route jusqu’en France en longeant la méditerranée.

62 kilomètres me sépare de mon étape du jour: Asti, et il faut dire que le trajet commence difficilement avec l’ascension d’un grande colline à la sortie de Turin sous un soleil de plomb… pas facile, mais la vue tout en haut m’a fait oublier un court instant l’effort nécessaire. Et puis, bonne surprise quelques kilomètres plus loin, une petite camionnette qui vends des cerises du coin, miam! La dame est très sympa et me raconte que son fils a fait la même chose que moi, mais au Japon, du nord au sud… ça donne envie…!

La route se poursuit torse nue et à travers champs pour les prochains 25 kilomètres, un vrais bonheur. Le paysage est vallonné et beau, j’aperçois au loin ma destination, qui n’est plus qu’à une 20aine de kilomètres.

Arrivé à Asti en milieu d’après midi, je me rends directement au camping ou je m’installe, sans le savoir, à côté de deux couples de suisses (solothurn et Saint-Gall) en visite dans la région.

Après une bonne douche, je décide d’aller visiter la ville, typique de la région du piedmont et capitale des vins du Langhe. Beaucoup d’édifices en brique qui me rappelle un peu Albi en France.

Ah oui, il faudrait que je travaille ma souplesse, j’ai essayé de me mettre de la crème solaire dans le dos, mais apparemment je n’arrive pas à aller partout… j’ai un spot rouge homard au milieu du dos 😂

Arrivé à Asti

Un peu de chance sur la route

Place pavée à Asti

Les rues d’Asti

Santé 🍻

Il fait chaud (vidéo)

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Carrosio

On continue aujourd’hui la route vers le sud pour retrouver la côte méditerranéenne!

Il fait lourd et chaud aujourd’hui, déjà dès le matin je sens que la journée va être difficile! Je lève le camp aux alentours de 10:00 et enfourche mon fidèle destrier pour parcourir les 75 kilomètres avant mon étape du jour: la région des vins de Gavi.

La route de déroule sans soucis, je sors très vite d’Asti pour me retrouver sur des voies de campagne secondaires peu fréquentées, c’est très agréable, je traverse de petits villages.

Arrive l’heure de faire une pause pour manger et après avoir pris une salade de céleri au noix et un peu de jambon dans un petit supermarché, j’entame une longue route droite qui longe une vois de chemin de fer, sous un soleil de plomb… ça me paraît interminable, mais comme par miracle, il était la, il m’attendait! Un banc à la fois magnifique et misérable, à l’ombre sous un arbre… je ne pouvais rêver mieux!

Après cette pause bien méritée, je continue ma route, et les 25 prochains kilomètres seront aux calme à travers les vignes de la région. C’est très beau, la route surplombe des collines et la vue est dégagée.

À 16:00 j’arrive dans la ville de Gavi où je me ravitaille en eau et en provisions pour la nuit: en effet, pas de camping dans le coin, c’est soir c’est camping sauvage. Je reprends la route un petit moment jusqu’au village suivant: Carrosio.

Mon instinct me dit de suivre ce petit chemin derrière le cimetière communale et en effet, quelque mètres plus loin, je trouve un petit coin de nature reculé ou monter mon camp de fortunes. C’est décidé, je passe la nuit ici.

Top départ

Vieille ferme abandonnée sur la route

Le "banc" inespéré

Panorama des vignes

Mon palace pour cette nuit

De la compagnie pour ce soir, magnifique!

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Gênes

Je dois dire que j’ai plutôt bien dormi dans ce petit camp de fortune entre deux plants de vignes. Si on enlève la bonne vingtaine de piqûres de moustiques bien sûr …

Réveil matinal, pour éviter de me faire réveiller par un paysan mécontent, mais aussi et surtout car j’aimerais arriver pas trop tard à ma prochaine destination: Gênes! Alors un petit café et hop on remballe et c’est parti pour 48 kilomètres.

Dis comme ça je m’attendais une petite journée de vélo et je m’en réjouissais d’avance… et bien non, ce fut presque 40 kilomètres de côte pour passer de l’autre côté de ce petit massif qui me séparait de la capitale Ligurienne! J’entame mon ascension, les cyclistes locaux sont sympas et m’encouragent dans ma montée. Au final c’était dur oui, mais les paysages étaient très beaux, plein de vieux villages perchés à flan de montagne et de très beaux vieux ponts romains.

Je m’arrête dans le petit village deVoltaggio, qui a beaucoup de charme et j’en profite pour m’arrêter à la source soufrée juste à côté. Bon ben ça sent le vieil œuf quoi… et ça goûte le vieille œuf aussi, je recommande pas l’expérience🥴

Bref, la montée n’en finit pas, mais bientôt je sens que la fin de l’ascension approche. Ça y est!!

La vue du haut de ma route était vraiment belle, et de voir enfin la mer me fait vraiment plaisir! Mes jambes par contre elles, elles ont surtout trouvé la route un peu trop pentue…

S’en suis ensuite une agréable descente jusqu’àu littoral et j’entre assez vite dans la ville…

La suite au prochain épisode (oui il y a beaucoup aujourd’hui!)

Voltaggio et son beau pont romain

La source d’eau qui sent l’œuf

Panorama depuis les hauteurs de massif, on aperçoit la mer

Si si je vous jure, elle est là!

Bon, alors on redescend maintenant 👍

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Gênes

Gènes, Genova en italien et 6ème plus grande ville du pays. Le décors change et s’ouvre face à moi une énorme ville portuaire. De nombreux paquebots de croisière sont parqués sur les berges, ça grouille de touristes et de petits marchés, le port est très vivant!

Je poursuis ma route pour rejoindre mon hôtel un peu plus loin à l’est de la ville. Un peu de confort et une bonne douche, ça me fera le plus grand bien! En chemin, plusieurs affiche indique qu’aujourd’hui a lieu la Liguria Pride, la gay pride de la région… bon et bien je sais quoi faire cet après midi!

Après un petit repos et une douche, je reprends mon vélo pour me rendre au centre ville et rejoindre le cortège de la marche pour tous. Il y a beaucoup de monde (35 000 personne) et bien sur une super ambiance! Le flot se déplace à travers la ville et fait office pour moi de guide touristique, c’est parfait pour visiter la ville!

Le cortège prends fin, mais les festivités continuent et je quitte la fiesta pour aller trouver un endroit où manger. Je déambule dans les petites rues étroites de la ville, typique de l’Italie qu’on a tous en tête, de hautes maisons, proches les unes des autres et le linge qui sèche pendus sur d’innombrables fils tendu de fenêtre en fenêtre.

Il est 22:00, je prends un petit quelques chose à manger et m’installe sur une minuscule plage de galets au pied de la ville.

Il n’y a pas que des paquebots dans le port

Bel édifice près du port

🏳️‍🌈

Vue du centre ville

Belle église atypique

Ambiance!

Petit casse-crouté nocturne

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Zinola Beach

Ca y est, aujourd’hui cela fait exactement une semaine que j’ai commencé le voyage et que j’ai quitté Montreux. 7 jours et exactement 463 kilomètre, 1 coup de soleil, 27 piqures de moustiques et quelques pizzas plus tard je peux vous dire que je suis très content de m’être lancé dans cette aventure!

Ce matin départ difficile, tête dans le c*l et aucune idée de la destination du jour… c’est pas grave c’est ça aussi le voyage! Tout ce que je sais, c’est que je longe la côte, c’est déjà pas mal non?

Sortir de Genova à été aussi difficile que de sortir de mon lit ce matin: la ville s’étende sur des kilomètres et des kilomètres de zones portuaires et industrielles. Ça n’en finit pas et un orage commence à se préparer au loin… pas le début de journée idéal, mais je sors enfin de la ville! L’orage vient tout droit du Sahara et c’est une pluie de poussière orangée qui s’abat, heureusement de courte durée.

La route a comme un air de vacances: s’enchaînent stations balnéaire, les plages et leurs armées de transats prêts a accueillir les vacanciers, marchands de glaces et compagnie. L’orage a laissé place à un peu de soleil alors que je rejoints une ancienne voie ferrée reconvertie en piste cyclable.

La route se poursuit agréablement jusqu’à la ville portuaire de Savona, où je décide de m’arrêter pour la nuit. Je trouve un petit camping littéralement au bord de l’eau.

Ce soir, je dormirai bercé par le son des vagues…

Je quitte Gênes pour Savona

Le littoral

Un petit air de vacances

La lumière au bout du tunnel!

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Diano Marina

Une nouvelle journée qui commence et je reprends cette nouvelle petite routine: je mets un peu d’eau à chauffer sur le réchaud, me fait couler un café et je commence à préparer mon itinéraire pour la journée.

Au final c’est cette simplicité qui me plaît lors de ces voyages, on reviens à des besoins primaires: Ou manger? Où dormir? Ou trouver de quoi se désaltérer? Un retour à l’essentiel.

Je plie ma tente et reprends ma route, toujours le long de la côte. Si tout se passe bien, je rejoindrai la France demain!

Au fil du tracé accidenté du littoral, je passes de villes balnéaires en villes balnéaires, chacunes avec leurs plages et leurs armées de transats bien alignés, prêt à accueillir les vacanciers. J’ai beaucoup de chance avec la météo, le temps est ni trop chaud, ni trop froid, les conditions parfaites pour rouler!

Une 60aine de kilomètres plus loin, j’arrive dans ma ville de Diano Marina, où je vais passer la nuit. Je plante ma tente dans un petit camping familiale, j’ai même le luxe dans faire trempette dans la piscine, et surtout, de prendre une douche chaude gratuite!

Je monte en haut de la colline…

… et redescend de l’autre côté!

On dirait une tortue non?

Bon appétit!

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Nice

Un dernier réveil en Italie ce matin, le soleil me fait grâce de sa présence dès les premières heures du jour et annonce déjà une chaude escapade en direction de la France!

Plus qu’une 50aine de kilomètres me séparent de la frontière, et la route pour m’y rendre est vraiment très agréable: en effet une bonne partie de mon parcours emprunte la Bici Espresso, une ancienne voie de chemin de fer exploitée entre 1872 et 2001 qui a été récemment transformée en piste cyclable. La voie longe la côte, c’est très beau et ça roule très bien!

La traversée de Vintimille était assez délicate et chaotique, mais annonçais la dernière étape avant de passer la frontière et de retrouver la mère patrie à Menton.

La route se poursuit sans problème, malgré une ascension vraiment difficile pour passer au dessus de Monaco avec ce soleil de plomb, mais qui offre au final des points de vue vraiment très beaux.

Il est 17:00, j’arrive à Nice et je trouve une chambre dans une auberge de jeunesse un peu miteuse, mais pour le prix qu’elle ma coûtée, ça ira très bien! Je profite de la soirée pour le balader en ville et je suis très agréablement surpris de la beauté de cette citée! Elle a vraiment beaucoup changé d’après mes souvenirs d’enfance, c’est très chic.

Coucou la France

Menton et ses immeubles colorés

Belle vue depuis les hauteurs

Pas mal non plus!

C’est soir c’est champagne et casino à Monaco!

Ou plutôt sandwich rillettes et 8.6 à Nice… 😂

Nice by night

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Montauroux

Réveil un petit peu difficile ce matin… il faut dire que j’ai plutôt bien profité de ma soirée hier! Sans être dans l’excès, je me suis malgré tout laissé porter par le flot festif de la ville et de la bonne humeur de tout ces gens en vacances.

J’enfourche tout de même mon fidèle vélo et on repart tout les deux, une fois encore, sur la route pour atteindre la prochaine destination.

Aujourd’hui je m’éloigne de la côte pour m’enfoncer dans les terres en direction de Draguignan. Assez vite la route devient beaucoup moins monotone et serpente au gré de la campagne de provence. Ça monte, ça descend et… ça monte et ça descend, encore! Un soleil de plomb s’installe et au fur à mesure que je m’éloigne de la mer, l’air dépourvu de la brise marine se fait \240plus en plus étouffant!

Je passe par la ville de Grasse, mondialement connue pour avoir un longue histoire liée à la parfumerie. Un peu plus loin, je surplombe le lac de Saint Cassien du haut de ma route et enfin, j’arrive à destination dans la ville de Montauroux où je passerais la nuit.

C’est dans un petit camping familial, installé sur le terrain de l’ancienne gare que je pose ma tente. J’ai la chance de faire la connaissance d’Yves, un monsieur retraité qui, comme moi, voyage seul à vélo. On échange un peu sur nos périples et nos aventures, c’était sympa d’enfin pouvoir partager ça avec quelqu’un qui vie la même chose!

Comme je n’ai pas beaucoup de photos à vous partager aujourd’hui, je me dis que ça pourrait être sympa de vous partager quelques chansons qui m’auront accompagné lors de ce voyage:

Ora Cogan - Cowgirl

Bad Brains - Banned in D.C.

Gold Class - Lux

Jan Jelinek - Them, Their

Tommy Guerrero - White Sands

Petite pause sur une placette et ces Platanes typiques

Mon camping et la petite gare de Montauroux

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Draguignan

Ça y est, aujourd’hui je touche du doigt la fin de mon périple! Une dernière petite journée de voyage avant une pause de quelques jours à Draguignan.

Il a beaucoup plu cette nuit, et j’ai bien sûr eu la très bonne idée de laisser sécher des affaires dehors… erreur de débutant! Heureusement dès le petit matin le soleil revient et je transforme mon vélo en étendoir de fortune le temps de mon petit déjeuner.

Aujourd’hui c’est aussi la dernière fois que je démonte mon campement et que je range ma tente… ça sent la fin du voyage!

Je quitte la ville de Montauroux en début de matinée et je m’engage sur de jolie petites routes de campagne provençale. Je traverse plusieurs petits villages, en aperçoit certains perchés sur de hautes collines, le décors est magnifique et je commence à reconnaître certains paysages que j’ai eu l’occasion de voir auparavant.

L’heure tourne et les kilomètres aussi, doucement mais sûrement le soleil arrive au zénith et rends la fin de cette étape assez difficile, mais le but est proche. Et puis j’ai rendez-vous avec ma sœur à midi pour une séance de yoga que je ne veux surtout pas rater!

Mission accomplie, arrivée à 12:00 pile et c’est les retrouvailles avec la famille Dracenoise. Que du bonheur pour ces prochains jours!

Une pause bien méritée avant le départ vers ma destination finale: Marseille

Le village de Callian, perché en haut de sa colline.

Une belle chapelle perdue dans la campagne.

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Draguignan

Je me suis dis que je ferais un petit récapitulatif de mon étape à Draguignan, car même si je n’ai pas roulé pendant quelque jours, ce fut une super étape de mon voyage!

J’ai pu passer du temps avec la famille bien sûr, manger des bons légumes et produits du sud de la France et même cuisiner un repas japonais découverte pour tout le monde avec Mathis comme aide cuisto (au top d’ailleurs!).

J’ai réussi à faire aimer les épinards à Zoé, et ça j’en suis pas peu fier! Je crois que Sacha aussi s’est régalé…

On est allé se baigner dans une très belle rivière pas loin, un endroit vraiment paradisiaque et j’ai aussi pris le temps de faire un tour à Biot, le village des souffleurs de verres, pour aller voir quelques amis et collègues.

Mais aussi et surtout, j’ai pris le temps de bien me reposer et de reprendre des forces pour la fin du voyage, qui reprends demain.

Direction Marseille!

Après-midi à la rivière

Ma super sister !

Et mon aide cuisinier préféré!

Et Sam, ma petite tortue

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Brue-Auriac

Dernière ligne droite pour mon voyage, dernières escapades au détours des routes tortueuses du sud de la France et un sentiment de fin de vacances qui s’installe… pourtant je ne peux pas dire que je n’en ai pas profité, mais toute les bonnes choses ont une fin!

Et puis, j’ai de la chance, pour cette dernière portion de route je ne voyage pas seul! Et oui, mon cher Père m’accompagne pour ce bon bout de route. Après avoir passé deux semaines à bourlinguer tout seul, je me réjouis d’avoir un compagnon avec qui partager l’expérience.

On se mets en route sans tarder et nous quittons Draguignan le matin. Pas le temps d’espérer un peu de fraîcheur, dès les premiers kilomètres on le sais, aujourd’hui il va faire chaud! La route n’est pas facile, beaucoup de côtes à monter et avec ce soleil radieux cela ne rends pas la tâche aisée… mais nous ne nous plaindrons pas car je sais qu’en ce moment le soleil n’est pas partout, loin de là (Coucou la Suisse).

Notre itinéraire nous amène dans le haut var, en passant par Tourtour, Sillans-la-Cascade et Barjols. Malgré la difficulté du parcours les paysages sont très beaux et nous avons la chance de passer à plusieurs reprise par des anciennes voies de chemin de fer transformé en piste cyclable.

Enfin, nous arrivons à Brue-Auria, petit village dans lequel nous avons loué un appartement très charmant pour la nuit.

La fine équipe!

Paysage du Haut Var

Jolie place de village

Toujours debout, malgré les 750 kilomètres passés!

On arrive!

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Marseille

Après une bonne nuit et une agréable soirée dans notre sympathique logis, nous décidons de prendre la route assez tôt ce matin. En effet, nous avons pas mal de kilomètres devant nous (73km) mais aussi et surtout car nous voulons éviter les heures les plus chaudes de la journée!

On quitte le village de Brue-Auriac sur les coups de 8:00 et hop, c’est reparti. La route aujourd’hui est plus agréable et facile qu’hier aussi, un agréable vent nous accompagne tout le long du trajet ce qui fait un bien fou lors des montées un peu longues!

Petit à petit on quitte les collines du Haut Var pour arriver dans le département des Bouches du Rhône. Au fur et mesure que l’on se rapproche de la citée phocéenne, on sent que l’on se rapproche de la mer car, enfin, nous commençons à descendre un peu en altitude pour rejoindre les rives de la méditerranée.

Une magnifique route zigzague en descente jusqu’à la ville D’Allauch, dernière étape avant de pousser le porte de la ville tant attendu!

Enfin, ça y est, nous passons le panneau de la ville de Marseille et nous nous enchâssons dans la circulation de la cité et nous parvenons tant bien que mal nous frayer un passage parmi les voitures et les scooters pour arriver à notre gîte pour la nuit: chez Florent et Julie (et les filles bien sûr!).

Un jolie village perché dont le nom m’échappe… Barjols peut être!

Les cigales et un papa en pleine vitesse (vidéo)

Et voilà!

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Marseille

Ce matin, il fait lourd et chaud à Marseille malgré le ciel couvert et la pluie qui est tombée pendant la nuit. Une pluie de sable du Sahara qui \240recouvre la ville d’un voile orangé. Le phénomène est commun, surtout par ici, mais je trouve ça toujours fascinant d’imaginer ce sable transporté par les vents, traversant des milliers de kilomètres par delà la Méditerranée.

Je quitte Papa et Maman, qui rentre à Draguignan en début d’après-midi et je pars pour le centre de Marseille, à la découverte de la ville. Après un petit tour de métro, je sillonne les rues pour me rapprocher du vieux port. Pour un jour de semaine c’est très animé! Beaucoup de touristes bien sûr, mais aussi une ambiance de grand village. Certains boivent leurs cafés en terrasse, quelques un discutent au coins d’une rue pendant que d’autres s’activent à faire leurs commissions.

Malgré le temps maussade, le charme de la ville est bien la.

Je visite une savonnerie et son musée près du port, j’en profite pour faire un peu de shopping dans le quartier et me dirige ensuite vers la place de la major et sa belle cathédrale. Puis, j’enchaîne sur une visite du Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) et du fort saint Jean.

Un dernier detour via le cours Julien, et je zigzague au hasard des rues pour retrouver le métro et ainsi terminer ma journée. Un petit coup de piscine avec Charlie et Ella, et un bon dîner en famille pour terminer cette journée bien remplie!

Une dernière fois, je ranges mes affaires et prépare mes sacs, demain je rentre en Suisse.

Musée de la fabrique de savon

Cathédrale de la Major.

Le fort saint Jean

Vu depuis le Mucem

Le vieux port de Marseille